LES EUROPEENS REJOIGNENT LE NORD ET LE SOUTH STREAM

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Cette semaine a apporté beaucoup de succès aux projets gazoducs lancés par la Russie. Le premier mars lors de la visite du président russe Dmitri Medvedev à Paris les Français ont accepté d’entrer dans le projet Nord Stream avec 9 pour cents d’actions.
Cette semaine a apporté beaucoup de succès aux projets gazoducs lancés par la Russie. Le premier mars lors de la visite du président russe Dmitri Medvedev à Paris les Français ont accepté d’entrer dans le projet Nord Stream avec 9 pour cents d’actions. Un jour plus tard à Moscou après les négociations les premier-ministres russe et croate Vladimir Poutine et Jadranka Kosor ont signé le document sur la participation des Croates dans le South Stream.
Les gazoducs qui vont relier la Russie aux pays de l’Europe du Nord par le biais de la mer Baltique et avec les Etats sud-européens via la mer Noire, apportent aux consommateurs non seulement le gaz mais aussi des garanties de la sécurité énergétique. Cela justifie les projets russes qui visent la diversification des livraisons de gaz aux partenaires européens, estime Guennadi Chmal, président de l’Union des industriels pétroliers et gaziers.
L’intérêt pour les gazoducs russes ne date pas d’hier mais depuis longtemps. Cela s’explique par le fait que les problèmes de la sécurité énergétique ne dépendent pas seulement des pays exportateurs ou importateurs du gaz mais aussi des pays de transit. Les Européens cherchent les possibilités d’une alimentation énergétique plus stable. Par suite, ils soutiennent l’initiative des Russes de construire les gazoducs rendant plus stables les livraisons du gaz russe.
Beaucoup de partenaires européens cherchent non seulement à signer en avance le contrat de livraison de gaz qui largement dépassent son volume actuel mais aussi sont prêt à investir dans le projet sur ses étapes initiales. Ainsi, à part Gazprom les actionnaires du Nord Stream sont les Allemands, les Néerlandais et maintenant les Français. La France rejoigne également le projet South Stream. On négocie sa participation avec la Russie et l’Italie pour investir dans le projet. Les pays transitaires signent le contrat sans lenteur bureaucratique. Parmi ceux qui ont donné leur accord : la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie et maintenant la Croatie. Si, au début, l’Europe se penchait pour le projet gazoduc Nabucco conçu pour contourner la Russie, maintenant les mêmes acteurs soutiennent le South Stream. Cela prouve que l’avantage économique l’emporte sur les arguments politiques, estime l’expert Guennadi Chmal.
Le gazoduc Nabucco reste un concurrent à South Stream. Mais les politiciens tout comme les économistes savent compter. Et lorsqu’ils ont pensé au problème, où prendre le gaz pour Nabucco, il s’est avéré que l’Azerbaïdjan n’a pas de volume nécessaire tandis que le gaz turkmène est déjà réservé. Naturellement, l’intérêt a commencé à croître pour les projets russes qui n’ont pas de ces problèmes. Cette attitude est tout à fait justifiée, tout entrepreneur comprenant qu’il faut travailler là où il y a le profit.
D’autant plus que pour le cas du Nord et South Stream le profit s’exprime non seulement en argent mais également en stabilité des livraisons de gaz aux pays européens. La solidité de ces projets a déjà été reconnue officiellement en Europe.
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