La Journée internationale des femmes est marquée dans nombre de pays, sa signification variant de la vénération des femmes à la lutte pour leurs droits civiques et sociaux. Le statut officiel du 8 mars comme Fête internationale des femmes a été consacré par la décision de l’ONU en 1975 sur proposition de la délégation de l’URSS.
D’année en année cette Journée perdait son sens politique au profit d’une signification humaine universelle, devenant une fête des femmes, ouvrant le printemps, estime Elena Mizoulina, chef du Comité pour la famille, les femmes et l’enfance à la chambre basse du parlement russe :
En réalité à l’époque soviétique on ne voyait pas dans cette fête un rapport avec la révolution d’Octobre 1917 et le communisme. Elle avait tout de même une dimension tout simplement humaine. Et dans des collectifs de travail, dans des écoles supérieures on la marquait comme une fête des femmes.
Les sondages du VTSIOM confirment que la majorité des Russes considère le 8 mars comme la Journée de toutes les femmes, en premier lieu, celles qu’ils aiment – grands-mères, mères, épouses, sœurs, bien-aimées, filles, petites-filles. De l’avis de 18 % des personnes interrogées, c’est la fête du printemps qui arrive, et seuls 8 % d’entre elles n’y voit qu’un jour férié supplémentaire. La tradition veut que le 8 mars en Russie on offre aux femmes des fleurs et on leur fait des cadeaux.
D’année en année cette Journée perdait son sens politique au profit d’une signification humaine universelle, devenant une fête des femmes, ouvrant le printemps, estime Elena Mizoulina, chef du Comité pour la famille, les femmes et l’enfance à la chambre basse du parlement russe :
En réalité à l’époque soviétique on ne voyait pas dans cette fête un rapport avec la révolution d’Octobre 1917 et le communisme. Elle avait tout de même une dimension tout simplement humaine. Et dans des collectifs de travail, dans des écoles supérieures on la marquait comme une fête des femmes.
Les sondages du VTSIOM confirment que la majorité des Russes considère le 8 mars comme la Journée de toutes les femmes, en premier lieu, celles qu’ils aiment – grands-mères, mères, épouses, sœurs, bien-aimées, filles, petites-filles. De l’avis de 18 % des personnes interrogées, c’est la fête du printemps qui arrive, et seuls 8 % d’entre elles n’y voit qu’un jour férié supplémentaire. La tradition veut que le 8 mars en Russie on offre aux femmes des fleurs et on leur fait des cadeaux.
En cent ans qu’on marque cette Journée la situation des femmes dans la société, l’attitude des hommes envers elles et des femmes envers elles-mêmes a beaucoup changé. Toutefois, les problèmes ne manquent pas chez les femmes russes, constate Elena Mizoulina :
La plupart des sans-travail sont des femmes. Les salaires des femmes sont environ de 30 % inférieurs à ceux des hommes. Les femmes sont groupées dans des sphères d’activités, où la rémunération du travail est plus basse. Elles sont majoritaires dans l’instruction, la médecine, la culture, surtout dans les bibliothèques. En comparant les appointements des femmes et des hommes occupant des postes dirigeants dans une même sphère, là aussi ceux des premières sont de 20-25% moindres, et dans certains secteurs cet écart est encore plus important.
Les femmes russes sont toujours insuffisamment représentées dans la haute fonction, ce qui, de l’avis de Mme Mizoulina, résulte des préjugés concernant leurs capacités et possibilités. Lutter contre la mortalité maternelle et la violence, subie par les femmes et les jeunes filles, c’est vers cet objectif que doivent porter les efforts de l’Etat, estime la députée. Sur les frêles épaules féminines repose l’énorme responsabilité pour les enfants et la famille, et donc, pour l’avenir du pays. L’Etat doit mettre en place un système de mesures de soutien aux femmes, pour qu’elles puissent « créer un foyer, avoir de bons revenus et suffisamment de forces internes, afin d’éduquer les enfants et appuyer leurs maris, garder leurs douceur et bonté, sans lesquelles les hommes ne peuvent pas être forts, courageux et sûrs ».
La plupart des sans-travail sont des femmes. Les salaires des femmes sont environ de 30 % inférieurs à ceux des hommes. Les femmes sont groupées dans des sphères d’activités, où la rémunération du travail est plus basse. Elles sont majoritaires dans l’instruction, la médecine, la culture, surtout dans les bibliothèques. En comparant les appointements des femmes et des hommes occupant des postes dirigeants dans une même sphère, là aussi ceux des premières sont de 20-25% moindres, et dans certains secteurs cet écart est encore plus important.
Les femmes russes sont toujours insuffisamment représentées dans la haute fonction, ce qui, de l’avis de Mme Mizoulina, résulte des préjugés concernant leurs capacités et possibilités. Lutter contre la mortalité maternelle et la violence, subie par les femmes et les jeunes filles, c’est vers cet objectif que doivent porter les efforts de l’Etat, estime la députée. Sur les frêles épaules féminines repose l’énorme responsabilité pour les enfants et la famille, et donc, pour l’avenir du pays. L’Etat doit mettre en place un système de mesures de soutien aux femmes, pour qu’elles puissent « créer un foyer, avoir de bons revenus et suffisamment de forces internes, afin d’éduquer les enfants et appuyer leurs maris, garder leurs douceur et bonté, sans lesquelles les hommes ne peuvent pas être forts, courageux et sûrs ».