LE SOUTH STREAM SE FAIT DE NOUVEAUX ALLIES

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Le projet « South Stream » qui prévoit les livraisons du gaz naturel russe en direction d’Europe du Su se fait de nouveaux alliés.
Le projet « South Stream » qui prévoit les livraisons du gaz naturel russe en direction d’Europe du Su se fait de nouveaux alliés. Il vient d’avoir l’adhésion de la Respublika Serpska faisant partie de Bosnie, a fait savoir le premier ministre de la RS Milorad Dodik de retour de Moscou.
La branche du gazoduc de 480 km qui reliera la Serbie à la RS lui livrera annuellement 1,5 milliards de m3. Le réseau couvrira ainsi une grande partie de la péninsule balkanique. Rappelons que quelques jours plus tôt la Russie et la Croatie signaient un accord intergouvernemental sur coopération et l’exploitation du tronçon croate du gazoduc.
L’intérêt que les pays du sud de l’Europe portent à ce projet s’explique par le fait que les économies commencent à sortir de la crise, explique le président de l’Union des producteurs russes de pétrole Guennadi Chmal.
Cela signifie qu’elles auront besoin de davantage de ressources en énergie. D’ailleurs, le gaz ruse a toujours été très demandé. En outre, la sécurité énergétique dépendant tant des pays producteurs et acheteurs que des pays transitaires. Il est donc naturel que nos partenaires européens veuillent s’assurer un approvisionnement en gaz plus sûr.
Ce sera précisément la vocation de South Stream qui reliera le porte russe de Novorossisk à Varna en Bulgarie en passant par le fond de la mer Noire. Deux embranchements traverseront ensuite la péninsule balkanique pour rejoindre l’Italie et l’Autriche. Leur pose réduira considérablement la dépendance des fournisseurs et des consommateurs du « combustible bleu » vis-à-vis des transitaires. La route qu’empruntera le gazoduc est déjà bien définie et traversera en plus de Croatie et de la RS, la Bulgarie, la Hongrie, le Serbie, la Grèce, la Slovénie et l’Autriche en vertu des accords signés avec ces pays.
En d’autres mots, le projet South Stream dispose déjà de sérieux atouts contractuels, juridiques et matériel ce qui n’est le cas de son concurrent, le gazoduc Nabucco qui bénéficie des faveurs de certains pays européens. Son projet se trouve toujours au stade des discussions et homologations. Mais son plus grave problème, c’est l’absence de combustible pour la bonne raison que ni l’Azerbaïdjan, ni la Turkménie ne disposent des quantités de gaz qui suffiraient à remplir le tuyau.
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