Nucléaire: Washington insiste sur les nouvelles sanctions contre l'Iran

© Flickr / New America Foundation's photostream La représentante des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice
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Le Conseil de sécurité de l'ONU doit exercer de nouvelles pressions sur l'Iran afin de l'amener à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à dissiper les doutes au sujet du caractère pacifique de son programme nucléaire, a déclaré jeudi la représentante des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit exercer de nouvelles pressions sur l'Iran afin de l'amener à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à dissiper les doutes au sujet du caractère pacifique de son programme nucléaire, a déclaré jeudi la représentante des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice.

Washington avait remis la veille à tous les membres du Conseil de sécurité, dont la Russie et la Chine, des propositions concrètes sur un nouveau projet de résolution prévoyant des sanctions contre l'Iran.

"Le Conseil de sécurité doit examiner les nouvelles mesures contre l'Iran", a affirmé Mme Rice.

Après avoir évoqué "l'éventuelle dimension militaire du programme nucléaire iranien", elle a fait savoir que "Téhéran n'a toujours pas fourni de preuves convaincantes attestant que son programme était dépourvu de composante militaire".

Selon la diplomate, le refus de l'Iran d'échanger son uranium faiblement enrichi contre de l'uranium hautement enrichi "suscite une inquiétude particulière".

En 2009, l'AIEA a invité l'Iran à échanger son uranium enrichi à 3,5% contre de l'uranium enrichi à 20% en vue d'alimenter le réacteur de recherche de Téhéran.

L'initiative de l'Agence prévoyait l'expédition de 70% de l'uranium faiblement enrichi vers la Russie qui devait les porter à un degré d'enrichissement plus poussé et les renvoyer en Iran.

Or, Téhéran, qui ne fait confiance à personne, craint de ne pas récupérer l'uranium enrichi et propose de procéder à un échange simultané.

Début février 2010, les autorités iraniennes ont annoncé leur décision de produire seules de l'uranium enrichi à 20%. Cette décision a provoqué une tempête de réactions au sein de la communauté internationale. Moscou a "remis en doute l'intention de Téhéran de dissiper les préoccupations internationales au sujet de son programme nucléaire". De leur côté, la France et les Etats-Unis ont exigé de nouvelles sanctions contre la République islamique.

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