Ioulia Timochenko s’est trouvé un nouvel emploi. A présent elle va défendre l’Ukraine contre le président Viktor Ianoukovitch. C’est ce que Mme Timochenko a déclaré mercredi après que le parlement eut voté une motion de censure à l’encontre du gouvernement qu’elle dirigeait.
Le Cabinet des ministres et son chef ont été renvoyés par un vote majoritaire – 243 voix sur 226 requises. Il est significatif qu’en plus des députés du Parti des Régions, des communistes et des partisans de M. Litvine, la motion de censure a été votée par certains membres du bloc Ioulia Timochenko. Et ce n’est pas une surprise. Comme le notaient dans leurs interventions les députés, c’est précisément « la politique aventureuse, appliquée par le gouvernement Timochenko, qui a plongé l’Etat ukrainien dans la plus profonde crise économique et sociale de ces 20 ans ».
Quant à l’ex-Premier ministre, elle n’a pas l’intention de s’en aller « à l’anglaise ». Mme Timochenko a déclaré avoir été trahie avec l’Ukraine par des politiques, ayant détruit la « dernière barricade » de la démocratie dans le pays. Elle a prévenu Viktor Ianoukovitch, qu’elle ne le laisserait pas « jouer tranquillement au golf et au tennis », mais mobiliserait le peuple à des meetings.
On comprend la volonté de « la lady orange » de faire monter une vague d’indignation populaire, mais il est fort improbable qu’elle le réussisse, estime Konstantin Tsarenko, responsable du groupe de consultation « Assistance ».
Le Cabinet des ministres et son chef ont été renvoyés par un vote majoritaire – 243 voix sur 226 requises. Il est significatif qu’en plus des députés du Parti des Régions, des communistes et des partisans de M. Litvine, la motion de censure a été votée par certains membres du bloc Ioulia Timochenko. Et ce n’est pas une surprise. Comme le notaient dans leurs interventions les députés, c’est précisément « la politique aventureuse, appliquée par le gouvernement Timochenko, qui a plongé l’Etat ukrainien dans la plus profonde crise économique et sociale de ces 20 ans ».
Quant à l’ex-Premier ministre, elle n’a pas l’intention de s’en aller « à l’anglaise ». Mme Timochenko a déclaré avoir été trahie avec l’Ukraine par des politiques, ayant détruit la « dernière barricade » de la démocratie dans le pays. Elle a prévenu Viktor Ianoukovitch, qu’elle ne le laisserait pas « jouer tranquillement au golf et au tennis », mais mobiliserait le peuple à des meetings.
On comprend la volonté de « la lady orange » de faire monter une vague d’indignation populaire, mais il est fort improbable qu’elle le réussisse, estime Konstantin Tsarenko, responsable du groupe de consultation « Assistance ».
Au moment de la « révolution orange », de mobilisation de larges couches, le peuple ne doutait pas de ce que cela allait lui apporter. Mais aujourd’hui les gens en ont assez de la propagande « à la Goebbels » de Mme Timochenko. On ne peut pas appeler autrement les années de son gouvernement, quand « un mensonge de nombreuses fois répété devenait une vérité ». Timochenko démissionne et souhaite partir en claquant la porte. Mais l’on voit qu’elle n’y arrivera pas.
Après la séance, les députés du Parti des régions ont déclaré qu’une nouvelle coalition au parlement serait formée vers la fin de la semaine prochaine.
Après la séance, les députés du Parti des régions ont déclaré qu’une nouvelle coalition au parlement serait formée vers la fin de la semaine prochaine.