Sanctions contre l'Iran: le moment n'est pas venu (Conseil de sécurité)

S'abonner
Le Conseil de sécurité de l'Onu n'est pas prêt à discuter des sanctions contre l'Iran, mais n'en exclut pas l'examen dans le mois qui vient, a déclaré le président du Conseil de sécurité en mars, l'ambassadeur gabonais Denis Dangue Rewaka.

Pour le moment, le Conseil de sécurité de l'Onu n'est pas prêt à discuter des sanctions contre l'Iran, mais n'en exclut pas l'examen dans le mois qui vient, a déclaré mardi le président du Conseil de sécurité en mars, l'ambassadeur gabonais à l'Onu Denis Dangue Rewaka.

"Nous supposons que cette question (des nouvelles sanctions contre l'Iran) pourrait monopoliser l'attention du Conseil de sécurité en mars, mais à présent nous ne sommes pas encore prêts à en discuter. Nous suivons de près la situation et attendons le moment propice", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse au siège de l'Onu.

Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté cinq résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium.

L'Iran dispose de 1,5 tonne d'uranium faiblement enrichi (3,5%). En octobre 2009, L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les Six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) ont proposé à Téhéran d'échanger son uranium contre du combustible enrichi à 20%. Téhéran n'a pas rejeté cette offre mais les parties ne parviennent pas à se mettre d'accord sur les modalités de cet échange.

La décision iranienne prise début février 2010 d'enrichir son uranium à 20% pour alimenter le réacteur de recherche de Téhéran a provoqué de nombreuses critiques dans le monde et en Russie. La France et les Etats-Unis ont annoncé qu'ils exigeraient l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran après que Téhéran eut annoncé avoir produit le premier lot d'uranium enrichi à 20%.

Lundi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a déclaré que l'Iran ne coopérait pas suffisamment avec l'Agence.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала