En cette fin de février notre planète a connu plusieurs catastrophes naturelles à la fois. Un violent séisme s’est produit au Chili, devenu le plus dévastateur en 50 ans derniers, et cela après le récent tremblement de terre en Haïti. Les médias du monde notent que les secousses telluriques au Chili ont provoqué la panique parmi la population locale, mais aussi dans d’autres pays du Pacifique, touchés peu après par le tsunami.
Ces mêmes jours la tempête « Xynthia » a fait plus de 50 morts en Europe Occidentale, principalement en France. Le vent violent, accompagné d’averses, abattait des arbres, emportait les toits de maisons, détruisait les digues, provoquant des inondations dans de nombreuses régions. Ses rafales atteignaient par endroits la vitesse de 228 km/h. Les autorités de France, pays qui a souffert le plus, l’ont appelé catastrophe nationale. Dans diverses régions d’Espagne et de France des milliers de foyers sont restés privés d’électricité. Des informations en provenance d’Allemagne, du Portugal et de Suisse font également état des victimes. Ce week-end des milliers de vols étaient annulés ou retardés dans de nombreux aéroports européens. La communication ferroviaire était aussi perturbée.
Nombreux sont les experts à remarquer que dans le monde contemporain les calamités et les catastrophes naturelles se produisent plus souvent qu’avant. Un hiver anormalement froid dans les pays européens illustre on ne peut mieux le changement du climat sur la planète.
Le chef du laboratoire de la théorie du climat à l’Institut de la physique et de l’atmosphère Igor Mokhov a exposé son point de vue sur le problème à notre correspondant.
Ces mêmes jours la tempête « Xynthia » a fait plus de 50 morts en Europe Occidentale, principalement en France. Le vent violent, accompagné d’averses, abattait des arbres, emportait les toits de maisons, détruisait les digues, provoquant des inondations dans de nombreuses régions. Ses rafales atteignaient par endroits la vitesse de 228 km/h. Les autorités de France, pays qui a souffert le plus, l’ont appelé catastrophe nationale. Dans diverses régions d’Espagne et de France des milliers de foyers sont restés privés d’électricité. Des informations en provenance d’Allemagne, du Portugal et de Suisse font également état des victimes. Ce week-end des milliers de vols étaient annulés ou retardés dans de nombreux aéroports européens. La communication ferroviaire était aussi perturbée.
Nombreux sont les experts à remarquer que dans le monde contemporain les calamités et les catastrophes naturelles se produisent plus souvent qu’avant. Un hiver anormalement froid dans les pays européens illustre on ne peut mieux le changement du climat sur la planète.
Le chef du laboratoire de la théorie du climat à l’Institut de la physique et de l’atmosphère Igor Mokhov a exposé son point de vue sur le problème à notre correspondant.
Les changements que nous constatons sont attendus, et des phénomènes extrêmes sont à pronostiquer quand il y a des changements du climat global. Il est possible de prévoir une probabilité accrue des ouragans à l’avenir, y compris en Europe. Les observations de ces années-ci constatent que de tels phénomènes naturels sont devenus réguliers pour janvier-début février. Aujourd’hui on discute dans le monde les moyens à mettre en œuvre en vue de redresser la situation écologique. Et pourtant les changements climatiques ne sont pas nécessairement dus au facteur homme, ils peuvent aussi résulter des processus naturels, notamment du changement de la circulation atmosphérique sur fond de réchauffement global.
