Paresse et bureaucratie freinent le commerce russo-égyptien

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Deux facteurs — la paresse et la bureaucratie — entravent les relations économiques et commerciales russo-égyptiennes, a déclaré samedi l'ambassadeur d'Egypte à Moscou Ezzat Saad lors d'une conférence de presse à RIA Novosti consacrée à la fin de son travail en Russie.
Deux facteurs — la paresse et la bureaucratie — entravent les relations économiques et commerciales russo-égyptiennes, a déclaré samedi l'ambassadeur d'Egypte à Moscou Ezzat Saad lors d'une conférence de presse à RIA Novosti consacrée à la fin de son travail en Russie.
Selon le diplomate, le Conseil d'affaires russo-égyptien spécialement fondé pour intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays ne s'est pas réuni depuis plus d'un an.
Ce Conseil a été créé en mai 2004 par la Chambre de commerce et d'industrie de Russie (CCI) en vue de promouvoir les liens entre les entreprises russes et égyptiennes.
"Moi et mon collègue, l'ambassadeur de Russie au Caire, avons déployé des efforts énergiques pour intensifier les activités du Conseil et faire bouger les businessmen russes et égyptiens. J'ai spécialement rencontré le président du CCI, Evgueni Primakov, pour l'entretenir de ce problème. Mais les choses en sont restées là. Les hommes d'affaires égyptiens ne se rendent en Russie que pour se distraire, et leurs confrères russes ne vont en Egypte que pour faire un séjour agréable dans les stations balnéaires de la mer Rouge", a constaté le diplomate.
Un autre problème qui freine sérieusement les rapports économiques bilatéraux, c'est la bureaucratie, estime-t-il.
"Je pense que la bureaucratie la plus étouffante du monde est celle qui caractérise la Russie et l'Egypte", a conclu l'ambassadeur égyptien avant de quitter son poste à Moscou.


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