La Russie souhaite augmenter ses achats de viande à la France et intensifier la coopération bilatérale dans la production de semences, alors que la France attache une importance primordiale aux contrôles vétérinaires et à la protection de ses marques de vins et spiritueux, ont annoncé des responsables agricoles des deux pays.
Un forum consacré à la coopération russo-française dans l'agriculture se déroule actuellement à Paris dans le cadre de l'exposition internationale annuelle SIA 2010. L'agence RIA Novosti a été sélectionnée pour couvrir cet événement.
"Nous espérons une augmentation des livraisons de bétail de race élevé pour la production de viande et de lait. La France ne fournit actuellement que 4% des bovins livrés par les éleveurs étrangers sur le marché russe. Cette proportion s'élève à 15% pour les porcins, mais nous voulons la voir augmenter", a déclaré le vice-ministre russe de l'Agriculture Alexandre Petrikov.
La Russie souhaite en outre promouvoir la coopération dans l'horticulture.
"Nous voulons que la partie française apprécie les potentialités de la Russie en tant que producteur de céréales et de semences de plantes oléagineuses. Nous envisageons de poursuivre notre coopération avec la France dans la production de semences et de variétés sélectionnées de blé, de maïs et d'autres plantes agricoles", a indiqué M.Petrikov.
Les échanges commerciaux franco-russes se situent à un niveau insuffisamment élevé, a estimé Pascal Vinet, directeur de cabinet du ministre français de l'Agriculture.
Paris est préoccupé par les problèmes vétérinaires dans l'élevage et par l'utilisation illégale des appellations de vins et spiritueux français.
M. Vinet a fait remarquer que les parties déployaient des efforts énergiques en vue de régler ces problèmes.
Russie-France: priorités de la coopération dans l'agriculture (hauts fonctionnaires)
21:33 27.02.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko
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La Russie souhaite augmenter ses achats de viande à la France et intensifier la coopération bilatérale dans la production de semences, alors que la France attache une importance primordiale aux contrôles vétérinaires et à la protection de ses marques de vins et spiritueux, ont annoncé des responsables agricoles des deux pays.