L’engagement du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie est incompatible avec les normes du droit international. C’est l’opinion que les slavistes russes ont exprimé dans une interview à la « Voix de la Russie » à l’occasion de la conférence aux Pays-Bas « L’évaluation du patrimoine du TPI pour l’ex-Yougoslavie ».
L’objectif de la conférence est de tenir des consultations complètes sur des éléments clés du patrimoine du TPI. Le Tribunal à La Haye, comme on l’appelle souvent dans les médias, est un organe de justice, institué par le CS de l’ONU, afin de rétablir la justice, de punir les coupables, de laver les innocents des calomnies et de voir plus clair dans la situation, qui avait provoqué des guerres aux Balkans à la fin du 20e siècle. Quel est, donc, le patrimoine du TPI ? Le Tribunal à La Haye discrédite de plus en plus l’idée de la justice internationale, estime l’historienne des Balkans Elena Gus’kova.
Durant toute son existence depuis 1992 le TPI pour l’ex-Yougoslavie s’est acquis la réputation d’être engagé et unilatéral, de parodier la justice, constate Elena Gus’kova. Voici quelques chiffres éloquents. 66% de toutes les personnes poursuivies en justice par le TPI sont des Serbes. Elles ont été condamnées par le TPI au total à 904 années de prison ! Les Croates – à 171 et même les Macédoniens qui n’ont fait la guerre que quelques jours – à 12 ans. Tandis que les Albanais du Kosovo — à seulement 19 ans.
Le TPI pour l’ex-Yougoslavie poursuit à l’évidence un seul but politique – celui d’endosser la culpabilité dans toutes les guerres de la récente crise balkanique à un seul peuple et à la fois de justifier l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999. Les activités du Tribunal à La Haye ne correspondent pas visiblement aux buts que l’ONU lui a fixés. A notre avis, il faut fermer ce tribunal, considère Elena Gus’kova.
L’objectif de la conférence est de tenir des consultations complètes sur des éléments clés du patrimoine du TPI. Le Tribunal à La Haye, comme on l’appelle souvent dans les médias, est un organe de justice, institué par le CS de l’ONU, afin de rétablir la justice, de punir les coupables, de laver les innocents des calomnies et de voir plus clair dans la situation, qui avait provoqué des guerres aux Balkans à la fin du 20e siècle. Quel est, donc, le patrimoine du TPI ? Le Tribunal à La Haye discrédite de plus en plus l’idée de la justice internationale, estime l’historienne des Balkans Elena Gus’kova.
Durant toute son existence depuis 1992 le TPI pour l’ex-Yougoslavie s’est acquis la réputation d’être engagé et unilatéral, de parodier la justice, constate Elena Gus’kova. Voici quelques chiffres éloquents. 66% de toutes les personnes poursuivies en justice par le TPI sont des Serbes. Elles ont été condamnées par le TPI au total à 904 années de prison ! Les Croates – à 171 et même les Macédoniens qui n’ont fait la guerre que quelques jours – à 12 ans. Tandis que les Albanais du Kosovo — à seulement 19 ans.
Le TPI pour l’ex-Yougoslavie poursuit à l’évidence un seul but politique – celui d’endosser la culpabilité dans toutes les guerres de la récente crise balkanique à un seul peuple et à la fois de justifier l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999. Les activités du Tribunal à La Haye ne correspondent pas visiblement aux buts que l’ONU lui a fixés. A notre avis, il faut fermer ce tribunal, considère Elena Gus’kova.
