LES ÉTATS-UNIS NE VOIENT PAS LA NECESSITE DE LA CONCLUSION DU NOUVEL ACCORD DE SECURITE EUROPEENNE

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Les États-Unis ne voient pas la nécessité de la conclusion du nouvel accord de sécurité européenne.
Les États-Unis ne voient pas la nécessité de la conclusion du nouvel accord de sécurité européenne. Cette position a été confirmée lundi (le 22 février) par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, dans son discours prononcé à Washington, qui était consacré à l’avenir de l'alliance Nord Atlantique.
Elle a rappelé que le gouvernement russe avait avancé des propositions concernant le nouvel accord de sécurité européenne et le nouvel accord l'OTAN – la Russie. Nous trouvons que certaines propositions russes contiennent des idées constructives, et nous saluons la possibilité d’une coopération sérieuse avec la Russie sur cette importante question, — a remarqué le chef de la diplomatie américaine. Cependant, les États-Unis ne voient pas la nécessité des nouveaux accords et trouvent que la discussion des problèmes de la sécurité européenne doit être menée dans le cadre des structures actuelles, tels que l'OSCE et le Conseil la Russie – l'OTAN. Alors, pourquoi les États-Unis occupent-ils une telle position, pendant qu'en Europe, nombreux sont ceux qui sont déjà arrivés à la conclusion que les mécanismes existants de la sécurité internationale ne travaillent pas ? L'expert de la chaire de la politologie comparative du MGIMO Elena Ponomareva répond à cette question de notre correspondant:
  Pour la partie américaine, c'est la voie tout à fait claire et admissible du raisonnement. Les Etats-Unis contrôlent entièrement au moment donné la situation en Europe, ainsi qu'en Asie, et dans le monde entier. Pourquoi changer quelque chose alors? C'est que l’OSCE est une structure, au moyen de laquelle les Américains peuvent faire passer très facilement leurs décisions. La grande Europe est cette structure qui permet aussi de défendre leurs intérêts, avant tout grâce aux nouveaux membres de l'Union Européenne. Ce sont les États baltes, la Pologne, la Slovénie, la Croatie, qui restent un tampon entre la Russie et l'Europe Occidentale. Donc, les Américains ne sont pas intéressés à détruire par leurs propres mains ce qu'ils créaient pendant de longues années. Et en même temps, il est nécessaire de réagir aux propositions qui arrivent du côté russe. Voilà pourquoi il se trouve que les États-Unis sont prêts à écouter notre opinion, mais ils n'accepteront pas les décisions importantes. Et il nous reste une seule possibilité — continuer les négociations à cet égard avec les Américains et avec les Européens, mais intensifier le flanc oriental. Il est nécessaire de créer une place d'armes plus sérieuse pour le jeu géopolitique ultérieur et, à propos, géoéconomique aussi, dans l'espace de l'ex-URSS. J'ai en vue le renforcement de l'union avec la Biélorussie et le changement du format des relations avec l'Ukraine, aussi bien que la réorganisation complète des relations dans le cadre de la CEI. Et quand nous aurons fait cela, les négociations se dérouleront tout à fait autrement.
Certes, chaque grand acteur dans l'arène mondiale poursuit ses intérêts et, à partir d'eux, il avance les propositions sur le changement du système de l’organisation du monde. Et bien que les États-Unis soient aujourd'hui la plus grande puissance économique et militaire, la Russie, compte tenu de son poids grandissant dans le monde, doit promouvoir ses intérêts, y compris dans une sphère aussi sensible pour elle que la sécurité européenne.



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