L’Iran insiste sur l’échange de l’uranium faiblement enrichi (3,5%) contre le combustible nucléaire sur son territoire. Selon le représentant iranien auprès de l’AIEA Ali Achgar Soltani, cela est dit dans la lettre adressée le 18 février au chef de l’agence Yukiya Amano. La lettre stipule que l’Iran préfère toujours acheter l’uranium enrichi à l’étranger. Mais ni l’AIEA, ni « les six » (groupe de négociateurs composé des représentants de 5 pays-membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Allemagne) n’acceptent cette solution. Ils proposent à l’Iran d’envoyer son uranium en Russie pour un enrichissement supplémentaire puis en France pour en faire des cartouches de combustibles pour le réacteur scientifique à Téhéran. La réalisation de ce projet mettrait le programme nucléaire iranien sous le contrôle de l’AIEA et lèverait l’inquiétude de la communauté internationale concernant ses objectifs.
L’Iran insiste sur l’échange de l’uranium faiblement enrichi
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L’Iran insiste sur l’échange de l’uranium faiblement enrichi (3,5%) contre le combustible nucléaire sur son territoire.