Le président français Nicolas Sarkozy a exigé de Total qu'il ne réduise pas ses capacités de raffinage sur fond de grève lancée depuis une semaine dans six raffineries du groupe, a annoncé mardi aux journalistes le porte-parole du gouvernement français Luc Chatel.
Le gouvernement souhaite que Total prenne des engagements sur "la non fermeture" de capacités de raffinage pour les années à venir: c'est ce qu'a notamment exigé le président, a déclaré M.Chatel devant les journalistes à l'issue d'un entretien entre M.Sarkozy et le directeur général de Total Christophe de Margerie.
Le gouvernement exige qu'il n'y ait aucun emploi qui soit supprimé à la suite de la restructuration qu'envisage le groupe Total.
Les raffineries du groupe pétrolier sont touchées par un mouvement de grève depuis une semaine en signe de solidarité avec le site de Dunkerque, menacé de fermeture.
Les syndicats de Total (Sud, CGT, FO) ont par ailleurs été reçus mardi par la direction au siège de la Défense et ont de nouveau exposé leurs revendications concernant le site de la raffinerie de Dunkerque et de l'ensemble du raffinage.
Total: maintenir les capacités de raffinage (Sarkozy)
17:53 23.02.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Sergei GuneevNicolas Sarkozy
© RIA Novosti . Sergei Guneev
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Le président français Nicolas Sarkozy a exigé de Total qu'il ne réduise pas ses capacités de raffinage sur fond de grève lancée depuis une semaine dans six raffineries du groupe, a annoncé le porte-parole du gouvernement français Luc Chatel.