L’Iran a l’intention de procéder dès cette année à la construction de deux nouveaux sites d’enrichissement de l’uranium, — déclaré le directeur de l’Agence nucléaire nationale Ali Akbar Salekhi. Ils seront rejoints plus tard par huit autres. Les entreprises seront sécurisées contre toutes frappes éventuelles, Elles seront implantées au fond des massifs rocheux et équipées d’une nouvelle génération de centrifugeuses. Salekhi a promis que le président Mahmud Ahmadinejad allait bientôt annoncer cette « bonne nouvelle ».
Les déclarations du patron du nucléaire iranien ont été faire au moment d’une nouvelle montée des tension autour du problème nucléaire iranien. Jeudi dernier l’AIEA a officiellement confirmé que l’Iran avait produit le premier lot d’uranium enrichi à 20% en supposant que le pays pouvait travailler sur une ogive nucléaire. Il est impossible de conformer le caractère pacifique des ambitions nucléaires iraniennes du fait de son manque de coopération avec l’Agence, — lisons-nous dans le rapport diffusé à Vienne.
C’est pour la première fois que l’AIEA évoque ouvertement la possibilité du travail sur l’ogive. La Russe qui se prononce traditionnellement contre les nouvelles mesures économiques et politiques à l’encontre de l’Iran a appelé les autorités iraniennes à coopérer plus activement avec l’AIEA. Selon le porte-parole du ministère russe des AE Andrei Nesterenko, bien que la question des sanctions nouvelles ne soit pas débattue en ce moment au Conseil de Sécurité, il pourrait s’en saisir à tout moment.
Les déclarations du patron du nucléaire iranien ont été faire au moment d’une nouvelle montée des tension autour du problème nucléaire iranien. Jeudi dernier l’AIEA a officiellement confirmé que l’Iran avait produit le premier lot d’uranium enrichi à 20% en supposant que le pays pouvait travailler sur une ogive nucléaire. Il est impossible de conformer le caractère pacifique des ambitions nucléaires iraniennes du fait de son manque de coopération avec l’Agence, — lisons-nous dans le rapport diffusé à Vienne.
C’est pour la première fois que l’AIEA évoque ouvertement la possibilité du travail sur l’ogive. La Russe qui se prononce traditionnellement contre les nouvelles mesures économiques et politiques à l’encontre de l’Iran a appelé les autorités iraniennes à coopérer plus activement avec l’AIEA. Selon le porte-parole du ministère russe des AE Andrei Nesterenko, bien que la question des sanctions nouvelles ne soit pas débattue en ce moment au Conseil de Sécurité, il pourrait s’en saisir à tout moment.
Rappelons que l’Iran n’a toujours pas donné de réponse nette à la proposition d’exporter l’uranium vers des pays tiers en vue d’un enrichissement plus poussé qui a été formulée en octobre dernier par la Russie, la France et les États-Unis. Bien au contraire, le président Ahmadinejad a donné ce mois la directive de procéder à la production de l’uranium enrichi. Portant, si l’Iran acceptait la proposition des trois pays susmentionnés, cela lèverait les soupçons sur le volet militaire du programme nucléaire iranien.
Vladimir Avertchev, membre du Conseil pour la politique extérieure et de défense, qualifie la déclaration de Salekhi sur la construction de nouvelles usines d’enrichissement d’un mélange de plans réels et de démarches purement politiques destinées à imposer certaines conditions par la suite. « Au lieu de désamorcer la situation, cette déclaration ne fait que verser de l’eau sur le moulin de ceux qui pensent que l’Iran cherche réellement à se doter d’armes nucléaires. Cela signifie que la question des sanctions sera posée en termes très rigoureux. D’ailleurs, pour construire ces usines, l’Iran aura besoin des équipements pour les centrifugeuses. Il est donc évident que le contrôle en la matière sera durci au maximum et qu’on proposera les sanctions dont l’effet négatif ne tardera pas à être ressenti en Iran », a dit Vladimir Avertchev.
Du reste, l’UE elle-même s’est trouvée divisée en deux camps : celui des partisans de l’introduction immédiate des sanctions et celui des adeptes de la poursuite du dialogue diplomatique. On l’a bien vu à Bruxelles ou les chefs des diplomaties de l’UE sont arrivés lundi aux fins des consultations prévues d’avance. A peine descendu d’avion le ministre français a préconisé les mesures les plus sévères mais il a été contredit par ses homologues suédois et luxembourgeois. Les ministres seront confrontés à une tache ardue à savoir rapprocher les positions et élaborer une approche commune de l’UE sur la problématique iranienne.
De l’avis des observateurs, l’Occident aurait du mal à renoncer à la prévention à l’égard de l’Iran pour la bonne raison qu’il ne cesse lui-même d’entretenir la méfiance réciproque.
Vladimir Avertchev, membre du Conseil pour la politique extérieure et de défense, qualifie la déclaration de Salekhi sur la construction de nouvelles usines d’enrichissement d’un mélange de plans réels et de démarches purement politiques destinées à imposer certaines conditions par la suite. « Au lieu de désamorcer la situation, cette déclaration ne fait que verser de l’eau sur le moulin de ceux qui pensent que l’Iran cherche réellement à se doter d’armes nucléaires. Cela signifie que la question des sanctions sera posée en termes très rigoureux. D’ailleurs, pour construire ces usines, l’Iran aura besoin des équipements pour les centrifugeuses. Il est donc évident que le contrôle en la matière sera durci au maximum et qu’on proposera les sanctions dont l’effet négatif ne tardera pas à être ressenti en Iran », a dit Vladimir Avertchev.
Du reste, l’UE elle-même s’est trouvée divisée en deux camps : celui des partisans de l’introduction immédiate des sanctions et celui des adeptes de la poursuite du dialogue diplomatique. On l’a bien vu à Bruxelles ou les chefs des diplomaties de l’UE sont arrivés lundi aux fins des consultations prévues d’avance. A peine descendu d’avion le ministre français a préconisé les mesures les plus sévères mais il a été contredit par ses homologues suédois et luxembourgeois. Les ministres seront confrontés à une tache ardue à savoir rapprocher les positions et élaborer une approche commune de l’UE sur la problématique iranienne.
De l’avis des observateurs, l’Occident aurait du mal à renoncer à la prévention à l’égard de l’Iran pour la bonne raison qu’il ne cesse lui-même d’entretenir la méfiance réciproque.
