La Russie est préoccupée par l’adoption de la nouvelle politique par l’OTAN selon laquelle l’Alliance peut arbitrairement recourir à la force dans n’importe quel point de la planète, a déclaré cette semaine le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le chef du Ministère des Affaires étrangères a souligné que la nouvelle conception de l’OTAN « ne correspond pas à la Charte des Nations Unies ». En association avec l’aspiration de l’Alliance à l’élargissement, ses prétentions à recourir à la force dans n’importe quel point du monde sans sanctions de l’ONU ne peuvent pas ne pas causer de l’inquiétude.
L’élaboration de la nouvelle conception stratégique de l’Alliance a commencé en avril 2009 au sommet du Cinquantième anniversaire de l’OTAN. Ce document définit les missions de l’Alliance pour la décennie suivante et dessine les voies de leur réalisation. Il examine une série de menaces résolument nouvelles y compris toutes sortes de crises liées aux livraisons de ressources énergétiques, aux attaques virtuelles et à la piraterie maritime. Chaque menace prévoit une éventuelle réponse de force non sanctionnée par qui que ce soit sauf l’administration de l’OTAN.
Voici l’opinion de Viktor Kremeniouk, politologue et vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada.
Le chef du Ministère des Affaires étrangères a souligné que la nouvelle conception de l’OTAN « ne correspond pas à la Charte des Nations Unies ». En association avec l’aspiration de l’Alliance à l’élargissement, ses prétentions à recourir à la force dans n’importe quel point du monde sans sanctions de l’ONU ne peuvent pas ne pas causer de l’inquiétude.
L’élaboration de la nouvelle conception stratégique de l’Alliance a commencé en avril 2009 au sommet du Cinquantième anniversaire de l’OTAN. Ce document définit les missions de l’Alliance pour la décennie suivante et dessine les voies de leur réalisation. Il examine une série de menaces résolument nouvelles y compris toutes sortes de crises liées aux livraisons de ressources énergétiques, aux attaques virtuelles et à la piraterie maritime. Chaque menace prévoit une éventuelle réponse de force non sanctionnée par qui que ce soit sauf l’administration de l’OTAN.
Voici l’opinion de Viktor Kremeniouk, politologue et vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada.
La Russie n’acceptera jamais que l’OTAN s’accorde le droit, au détour du Conseil de Sécurité, de décider où recourir à la force. La seule organisation qui a le mandat international de prendre ces décisions est le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Si l’OTAN essaie de se réserver le droit unilatéral de recourir à la force cela sera la source permanente de problèmes. La Russie va prendre des mesures pour défendre ses intérêts et les intérêts de ses alliés contre une éventuelle agression militaire du côté de l’Alliance. Cela va créer en permanence des tensions entre la Russie et l’OTAN. Moscou est à même de montrer une résistance appropriée aux menaces de force. La Russie a prévenu que dans ces cas elle est prête à recourir aux armes nucléaires. Cela signifie que la nouvelle conception de l’OTAN n’est pas destinée à assurer la résolution pacifique des conflits.
