Moscou est prête au dialogue avec Kiev sur l’entrée de l'Ukraine à l'Union Douanière. Le chef du Service Fédéral des Douanes de Russie Andreï Belyaminov a déclaré cela vendredi pendant la rencontre avec le président russe. Dmitri Medvedev est d'accord qu'il faut continuer ce travail, naturellement, s’il y a la volonté politique des dirigeants ukrainiens.
L'Ukraine, tout comme la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, était l'initiateur de la création de l'Espace économique uni, et l'Union Douanière est «le premier pas» vers une telle intégration. Les négociations ont commencé en 2003. À vrai dire, déjà alors, des différends sont apparus: Kiev se prononçait pour la création d’une zone du commerce libre dans le cadre de l’espace économique uni, mais refusait d'entrer à l'Union Douanière. Après l'arrivée au pouvoir du président Victor Juschenko en 2005, Kiev, comme on le sait, a changé d’orientation et n’avait plus envie de communiquer avec les collègues de la CEI.
Néanmoins, le processus s'est prolongé. Les leaders de Russie, de Biélorussie et du Kazakhstan se sont mis d'accord en décembre dernier sur la création de l’Espace économique uni vers le 1 janvier 2012. Mais l'Union Douanière de trois pays, dans le cadre duquel des taxes communes sont en vigueur, a été lancée le 1 janvier 2010. Victor Ianoukovitch qui a vaincu aux présidentielles, a déjà déclaré qu'une des priorités de sa politique – c’est le rapprochement avec la Russie suivant toutes les directions, en premier lieu, sur l’axe économique. Il n'a pas exclu la possibilité de l'entrée à l'Union Douanière.
La coopération des économies de la Russie et de l'Ukraine dans le cadre de l’Espace Economique Uni et l'Union Douanière est plus que logique, a dit dans l’interview à «la Voix de la Russie» le directeur des projets spéciaux de l'Institut de la stratégie nationale Ioury Solozobov.
L'Ukraine, tout comme la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, était l'initiateur de la création de l'Espace économique uni, et l'Union Douanière est «le premier pas» vers une telle intégration. Les négociations ont commencé en 2003. À vrai dire, déjà alors, des différends sont apparus: Kiev se prononçait pour la création d’une zone du commerce libre dans le cadre de l’espace économique uni, mais refusait d'entrer à l'Union Douanière. Après l'arrivée au pouvoir du président Victor Juschenko en 2005, Kiev, comme on le sait, a changé d’orientation et n’avait plus envie de communiquer avec les collègues de la CEI.
Néanmoins, le processus s'est prolongé. Les leaders de Russie, de Biélorussie et du Kazakhstan se sont mis d'accord en décembre dernier sur la création de l’Espace économique uni vers le 1 janvier 2012. Mais l'Union Douanière de trois pays, dans le cadre duquel des taxes communes sont en vigueur, a été lancée le 1 janvier 2010. Victor Ianoukovitch qui a vaincu aux présidentielles, a déjà déclaré qu'une des priorités de sa politique – c’est le rapprochement avec la Russie suivant toutes les directions, en premier lieu, sur l’axe économique. Il n'a pas exclu la possibilité de l'entrée à l'Union Douanière.
La coopération des économies de la Russie et de l'Ukraine dans le cadre de l’Espace Economique Uni et l'Union Douanière est plus que logique, a dit dans l’interview à «la Voix de la Russie» le directeur des projets spéciaux de l'Institut de la stratégie nationale Ioury Solozobov.
Avant tout, cela concerne le domaine de la construction mécanique lourde, de la construction des vaisseaux spatiaux, du matériel militaire lourd. Nous sommes très intéressés également d’avoir l'Ukraine pour partenaire dans la sphère des technologies atomiques. Par exemple, elle pourrait fabriquer des tubes de zirconium, qui sont utilisés dans les réacteurs. De sorte que le mouvement général de nos économies est clair. Dans l'Académie des Sciences russe, on a calculé que la croissance de l'économie en deux-trois ans pourrait atteindre 60 pour-cent seulement grâce au rétablissement des anciennes chaînes dans la sphère industrielle, propres à l’époque soviétique. C'est une base très grande et sérieuse pour l’avenir.
En même temps, le politologue recommande de ne pas se faire des illusions: la décision de Kiev ne sera pas rapide. D'abord il faut faire de sorte que l'union soit entièrement efficace. Et alors, les voisins à l'ouest, ainsi qu'à l'est, voudront bien y participer.
En même temps, le politologue recommande de ne pas se faire des illusions: la décision de Kiev ne sera pas rapide. D'abord il faut faire de sorte que l'union soit entièrement efficace. Et alors, les voisins à l'ouest, ainsi qu'à l'est, voudront bien y participer.