UN STIMULUS PUISSANT POUR UN PARTENARIAT MUTUELLEMENT AVANTAGEUX

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Dans le cadre de la visite officielle à Moscou du Premier ministre grec Iorgos Papandreou, il y a eu sa rencontre avec le président de la Douma d’Etat Boris Gryzlov. Le président du Comité international de la Douma Konstantin Kossatchev a participé aux négociations.
Dans le cadre de la visite officielle à Moscou du Premier ministre grec Iorgos Papandreou, il y a eu sa rencontre avec le président de la Douma d’Etat Boris Gryzlov. Le président du Comité international de la Douma Konstantin Kossatchev a participé aux négociations. Il a répondu aux questions du correspondant de « la Voix de la Russie » Dmitri Fonine.
Pourquoi, à votre avis, le premier ministre grec a-t-il commencé sa visite par la Douma d’Etat ?
J’y vois un symbole, dit Konstantin Kossatchev. Dans le parlement russe, Iorgos Papandreou a pu rencontrer des représentants de toutes les branches du pouvoir et de différents partis. Il était question, bien sûr, de l’interaction entre la Grèce et la Russie dans le domaine de sécurité énergétique. On sait que nos deux pays coopèrent dans le cadre de deux projets, au moins : l’oléoduc Bourgas-Alexandroúpolis et le gazoduc South Stream. A mon avis, les négociations d’aujourd’hui ont montré que la Russie et la Grèce s’entendent assez bien sur d’autres questions, qui concernent des intérêts non seulement économiques, mais aussi politiques.
Quels aspects de coopération étaient-ils examinés lors de la rencontre ?
On a également évoqué certains aspects des liens militaires et techniques des deux pays. Je rappelle une nuance particulière : la Grèce est un membre de l’OTAN, qui continue à acheter en gros volumes différents armements et matériel russe. Les perspectives de la coopération entre la Russie et la Grèce au niveau des parlements ont été au centre d’intérêt, note Konstantin Kossatchev.
Et voilà ce qu’il a répondu à la question de notre correspondant sur l’interaction éventuelle de nos pays pour surmonter la crise économique :
La délégation grecque a fait preuve d’un vif intérêt pour l’expérience du gouvernement russe face à la crise et pour son programme en vue de surmonter les phénomènes négatifs dans l’économie, dit Kossatchev. C’est que, à la différence de Russie, la Grèce n’a pas créé de fonds de stabilisation et les mesures prises se sont avérées peu efficaces. En même temps, autant que je sache, la partie grecque a l’intention de venir à bout des problèmes par ses propres moyens. En gros, la Russie et la Grèce ont su garder le potentiel d’un partenariat mutuellement avantageux dans les conditions d’une crise, a conclu Konstantin Kossatchev.

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