LA RUSSIE A CONFIRME SA POSITION SUR L’IRAN

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La position de la Russie au regard des sanctions à imposer à l’Iran demeure inchangée, a relevé Dimitri Medvedev, en rencontrant le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu.
La position de la Russie au regard des sanctions à imposer à l’Iran demeure inchangée, a relevé Dimitri Medvedev, en rencontrant le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu. Sa visite de deux jours à Moscou a donné lieu à plusieurs déclarations importantes touchant les rapports russo-israéliens et la politique extérieure des deux pays.
Moscou estime indispensable que l’Iran améliore sa coopération avec l’AIEA. Car la communauté mondiale doit être sure de la qualité civile du programme nucléaire iranien. Si ces obligations ne sont pas remplies, personne ne peut exclure des sanctions, a noté le chef de l’Etat russe.
L’Iran et son programme nucléaire ont été le sujet principal de politique extérieure lors de la visite de deux jours du chef du gouvernement israélien à Moscou, considère Evguéni Satanovski, président de l’Institut d’Israël et du Proche-Orient.
Finalement M. Natanyahu a annoncé qu’il souhaiterait voir les sanctions contre l’Iran immédiates et « qui font mal ». Il voudrait que le pétrole iranien cesse d’être livré sur le marché mondial. Et ce n’est pas le problème de la Russie, mais des pays consommateurs, tels que le Japon ou les pays d’Europe. Il voudrait que l’Iran ne reçoive plus d’investissements et que les rapports économiques de l’Iran avec le reste du monde soient au maximum limités. Ce n’est non plus un problème de la Russie. Car le contrat concernant la centrale à Bouchehr est déjà honoré et qu’à la différence des Européens et des Américains, la Russie ne fait pas d’investissements considérables en Iran.
Une autre question sensible, concernant la livraison à l’Iran des pièces de DCA russes S-300, même si elle se posait concrètement, a reçu une réponse bien diplomatique. La Russie s’est réservé le droit d’accomplir le contrat précédemment conclu, en confirmant que ces missiles avaient une vocation exclusivement défensive. A son tour, M. Netanyahu a dit accepter les déclarations faites par le président Medvedev, parce que la politique de la Russie visait à assurer la stabilité dans le monde. A la fois le Premier ministre israélien a donné à comprendre que son pays n’envisageait pas de vendre des armements à la Géorgie.
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