La Transnistrie est prête à accueillir en son territoire des missiles russes « Iskander », si Moscou veut parer au projet de bouclier antimissile américain en Europe de l’Est, a déclaré le président de la république autoproclamée Igor Smirnov.
Tiraspol peut accepter la présence des troupes russes avec toutes sortes d’armes en son territoire pour protéger les citoyens de Transnistrie, de Russie et d’Ukraine, a déclaré Igor Smirnov à une conférence de presse à Moscou. Si la Russie demande d’accueillir des éléments de son système antimissile, nous l’accepterons, a-t-il dit.
Et voici le commentaire du colonel général Léonide Ivachov, vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques :
Je pense qu’il convient d’exprimer la reconnaissance à la direction de la Transnistrie pour le souci de la sécurité de Russie et la volonté de participer de quelque façon à son assurance. Mais il est extrêmement difficile de mettre en œuvre cette proposition. La principale raison est que la Russie n’a pas reconnu l’indépendance de la République moldave de Transnistrie. En conséquence, nous ne pouvons déployer des armements stratégiques en territoire, dont le statut juridique n’est pas déterminé.
Tiraspol peut accepter la présence des troupes russes avec toutes sortes d’armes en son territoire pour protéger les citoyens de Transnistrie, de Russie et d’Ukraine, a déclaré Igor Smirnov à une conférence de presse à Moscou. Si la Russie demande d’accueillir des éléments de son système antimissile, nous l’accepterons, a-t-il dit.
Et voici le commentaire du colonel général Léonide Ivachov, vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques :
Je pense qu’il convient d’exprimer la reconnaissance à la direction de la Transnistrie pour le souci de la sécurité de Russie et la volonté de participer de quelque façon à son assurance. Mais il est extrêmement difficile de mettre en œuvre cette proposition. La principale raison est que la Russie n’a pas reconnu l’indépendance de la République moldave de Transnistrie. En conséquence, nous ne pouvons déployer des armements stratégiques en territoire, dont le statut juridique n’est pas déterminé.
Vladimir Evséev, expert de l’Institut de l’Economie mondiale et des relations internationales, est, lui, plus catégorique :
Si l’on parle de la volonté de contrecarrer le projet de bouclier antimissile américain, que la Roumanie est prête à accueillir en son territoire, la Russie pourra le faire parfaitement en son territoire national, sans déployer d’unités supplémentaires où que ce soit. Tout accroissement des troupes russes en territoire de Transnistrie va renforcer la volonté de Tiraspol de devenir indépendant vis-à-vis de la Moldavie. Je crois que cela ne répond pas aux intérêts nationaux de la Fédération de Russie.
Le président du Parti démocratique de Moldavie Marian Lupu est encore plus clair dans ses commentaires. « La déclaration de M. Smirnov sur la possibilité d’accueillir des missiles russes en région de Transnistrie est un mauvais service rendu à la Russie, qu’on cherche à entraîner dans un scandale international », a déclaré le politique moldave aux journalistes russes. « Je suis persuadé que cette initiative de M. Smirnov n’aura pas de suite. C’est une tentative de s’assurer du soutien de la Russie et de se donner du poids politique en prévision des élections locales en Transnistrie », a constaté Marian Lupu.
Si l’on parle de la volonté de contrecarrer le projet de bouclier antimissile américain, que la Roumanie est prête à accueillir en son territoire, la Russie pourra le faire parfaitement en son territoire national, sans déployer d’unités supplémentaires où que ce soit. Tout accroissement des troupes russes en territoire de Transnistrie va renforcer la volonté de Tiraspol de devenir indépendant vis-à-vis de la Moldavie. Je crois que cela ne répond pas aux intérêts nationaux de la Fédération de Russie.
Le président du Parti démocratique de Moldavie Marian Lupu est encore plus clair dans ses commentaires. « La déclaration de M. Smirnov sur la possibilité d’accueillir des missiles russes en région de Transnistrie est un mauvais service rendu à la Russie, qu’on cherche à entraîner dans un scandale international », a déclaré le politique moldave aux journalistes russes. « Je suis persuadé que cette initiative de M. Smirnov n’aura pas de suite. C’est une tentative de s’assurer du soutien de la Russie et de se donner du poids politique en prévision des élections locales en Transnistrie », a constaté Marian Lupu.