Le leader du parti des régions Victor Ianoukovitch qui a vaincu aux élections du président de l'Ukraine , selon les données préalables, a déclaré l'intention de revenir à l'idée de la création d’un consortium de transport gazier avec la participation de la Russie et de l'Union européenne. "Je voudrais que nous revenions au format des relations d’il y a cinq ans", — a dit Ianoukovitch dans l'interview à la chaîne de télévision russe. "Alors, je proposais de créer un consortium de transport gazier qui nous permettrait de moderniser le système ukrainien et d’augmenter les volumes du transit du gaz", — a-t- il ajouté. La Russie et l’UE, en tant que participants au consortium, auraient l'accès au contrôle et à la gestion du système de transport gazier, et donc, la garantie de la sécurité énergétique.
Les anciens dirigeants ukrainiens, souffrant d’une russophobie politique et économique, pendant toutes les 5 années de leur mandat, n'admettaient pas l'idée même de la participation russe au système de transport gazier. L'Europe a eu à cause de cela deux fois « des guerres gazières » en hiver avec les arrêts dans la distribution de chauffage et des bûchers allumés dans les rues. L’Ukraine en a souffert aussi. « Rien que cette année, nous avons perdu plus de 25 milliards de mètres cube de gaz non livré en Europe, — souligne Ianoukovitch. Cela signifie, nous avons perdu les revenus du budget. Et nous avons commencé à réfléchir : que faire ? Les gazoducs seront construits, notre système de transport gazier réduira graduellement les volumes du transit, est-ce que si cela arrange l'Ukraine, la Russie ou l'Europe ? ", — a-t-il posé cette question rhétorique. La réponse juste, à son avis, c’est l'idée d’un consortium trilatéral. Cette opinion est partagée par le chef de l'Union russe des producteurs pétroliers et gaziers Guénnadi Chmal :
Il faut dire que l'idée d'un tel consortium était diffusée, à peu près, il y a 6-7 ans. Et même, quelques accords existaient déjà. Il s'agissait d’un consortium tripartite de la Russie, l'Ukraine et l'Allemagne. Mais depuis l'arrivée au pouvoir de Iouschenko, tous les accords atteints, malheureusement, se sont retrouvés désavoués. Ianoukovitch a certainement raison de revenir à cette idée. En effet, le système de transport gazier ukrainien n’existe pas tout seul. Il est nécessaire pour assurer la canalisation du gaz russe aux pays de l’UE. En plus, il n’a pas été réparé pendant longtemps et demande une attention sérieuse. Cela signifie qu’il est nécessaire de faire de gros investissements. L’Ukraine, probablement, n’a pas assez d’argent pour cela, mais la création d’un consortium permettra d'attirer des moyens dans le pool financier avec la participation de l’UE, de l'Ukraine et de la Russie.
Guénnadi Chmal est assuré que la première proposition pratique du vainqueur de la course ukrainienne à la présidence adressée à la Russie est correcte. D'après lui, elle témoigne de l'intention de Ianoukovitch de faire disparaitre les barricades politiques et économiques entre l'Ukraine et la Russie bâties par ses prédécesseurs.
IANUKOVITCH REVIENT À L'IDÉE D’UN CONSORTIUM DE TRANSPORT GAZIER AVEC LA RUSSIE ET L’UE
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Le leader du parti des régions Victor Ianoukovitch qui a vaincu aux élections du pré