Un Centre d’innovations à l’instar de la Vallée du Silicium aux Etats-Unis est fondé en Russie sur l’ordre de Dmitri Medvedev. Le président l’a annoncé jeudi à la réunion de la Commission pour la modernisation économique à Tomsk. Medvedev a remarqué que c’était le prototype d’une ville de l’avenir. Il a souligné que l’Etat ne se passerait pas de l’aide des entrepreneurs. Le correspondent de « La Voix de la Russie » Mikhaïl Kourakine rapporte.
Le président Medvedev a réuni les chefs des grandes sociétés privées russes. L’Etat est mécontent de ce qui est fait dans la modernisation et l’implantation des innovations. Si l’on peut contraindre les sociétés d’Etat à s’occuper des projets d’innovation, il en est tout autrement en ce qui concerne les compagnies privées. Les entrepreneurs insistent sur l’introduction d’un nouveau système d’imposition du business innovant. Il n’y a pas de lois spéciales pour les entrepreneurs et les compagnies qui financent les innovations. Le business demande aussi de fixer les règles qui permettraient d’inclure les dépenses pour les études et la recherche-développement dans le prix de revient des produits. En particulier, le chef de la société Lukoil Vaguit Alekperov se dit que son entreprise dépense partiellement ses bénéfices à ces fins. Selon le chef de la corporation « Rosnano » Anatoli Tchoubaïs, le business dépense aujourd’hui pour les innovations deux fois moins d’argent que l’Etat. La Russie est loin de détenir le leadership en la matière parmi les pays évolués.
Le rôle des régions dans la création de l’économie d’innovation en Russie est très grand. Par exemple Tomsk et Kazan ont accédé au niveau international dans ce domaine. Des dizaines d’entreprises innovantes dont les ventes sont évaluées à des centaines de millions de dollars y travaillent. Les acquis vont être utilisés dans la construction, l’industrie automobile, la radiotechnique et les constructions mécaniques.
Le président Medvedev a réuni les chefs des grandes sociétés privées russes. L’Etat est mécontent de ce qui est fait dans la modernisation et l’implantation des innovations. Si l’on peut contraindre les sociétés d’Etat à s’occuper des projets d’innovation, il en est tout autrement en ce qui concerne les compagnies privées. Les entrepreneurs insistent sur l’introduction d’un nouveau système d’imposition du business innovant. Il n’y a pas de lois spéciales pour les entrepreneurs et les compagnies qui financent les innovations. Le business demande aussi de fixer les règles qui permettraient d’inclure les dépenses pour les études et la recherche-développement dans le prix de revient des produits. En particulier, le chef de la société Lukoil Vaguit Alekperov se dit que son entreprise dépense partiellement ses bénéfices à ces fins. Selon le chef de la corporation « Rosnano » Anatoli Tchoubaïs, le business dépense aujourd’hui pour les innovations deux fois moins d’argent que l’Etat. La Russie est loin de détenir le leadership en la matière parmi les pays évolués.
Le rôle des régions dans la création de l’économie d’innovation en Russie est très grand. Par exemple Tomsk et Kazan ont accédé au niveau international dans ce domaine. Des dizaines d’entreprises innovantes dont les ventes sont évaluées à des centaines de millions de dollars y travaillent. Les acquis vont être utilisés dans la construction, l’industrie automobile, la radiotechnique et les constructions mécaniques.
-Les délégués à la réunion ont envisagé l’aspect financier du problème. Selon le ministre de finances Aleksei Koudrine, la modernisation demande des ressources : pour précipiter le processus il faut accroître les investissements dans les fonds fixes. Les banques doivent aider le faire, offrir les moyens pour les projets à long terme dans les conditions plus admissibles. Dans ce cas la Vallée du Silicium russe deviendra réalité.
