Si le Conseil de sécurité de l'Onu adopte une résolution sur de nouvelles sanctions contre l'Iran, elle ne doit pas déborder le cadre du régime de non-prolifération nucléaire, a indiqué mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"La Russie estime que si des sanctions sont toutefois adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU, elles devront renforcer le régime de non-prolifération nucléaire", a déclaré le diplomate.
"Toujours est-il que nous devons garder une possibilité de règlement politico-diplomatique du problème nucléaire iranien", a souligné le chef adjoint de la diplomatie russe.
"La Russie estime que si des sanctions sont toutefois adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU, elles devront renforcer le régime de non-prolifération nucléaire", a déclaré le diplomate.
"Toujours est-il que nous devons garder une possibilité de règlement politico-diplomatique du problème nucléaire iranien", a souligné le chef adjoint de la diplomatie russe.
L'Iran a lancé mardi sa propre production d'uranium enrichi à 20% pour le réacteur de recherche de Téhéran, malgré les protestations du groupe des Six qui, outre la Russie, réunit les Etats-Unis, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) souhaitant mettre en place un système dans lequel le combustible nucléaire serait produit à l'étranger.
Cette démarche iranienne a suscité un tollé dans la communauté internationale, notamment parmi les puissances occidentales qui soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, en dépit de ses dénégations répétées.
Cette démarche iranienne a suscité un tollé dans la communauté internationale, notamment parmi les puissances occidentales qui soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, en dépit de ses dénégations répétées.
