La Russie considère comme insuffisant l’argument que les nouvelles bases de l’’OTAN en Europe augmenteront la sécurité de cette dernière. Nous ne comprenons pas comment elles peuvent remplir cette fonction, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov samedi à la conférence de Munich sur la sécurité qui a rassemblé les hauts représentants de quelque 40 pays.
Cette déclaration de Lavrov est la réaction au message selon lequel Washington a reçu l’accord de Bukharest pour le déploiement des éléments du système américain de la défense antimissile sur le territoire de la Roumanie. On programme également de déployer des éléments antimissiles dans la mer Noire.
La partie russe ne peut pas être réconfortée par les assurances du conseiller américain à la sécurité nationale James Jones. Voici les commentaires de Konstantin Kossatchev, président du comité pour les relations internationales auprès la Douma :
Les Américains ont à plusieurs reprises affirmé qu’ils n’allaient pas préparer des surprises pour la Russie. Ils se sont dits prêts à considérer nos positions, nos intérêts et notre préoccupation. Et le comble, c’est qu’ils affirmaient que les Etats-Unis vont élaborer conjointement avec la Russie et les autres partenaires les pas communs pour la lutte contre les défis et les menaces actuels. Tandis que ce qui peut se passer maintenant en Roumanie fait presque la copie des efforts de l’ancienne administration américaine dans le renforcement de la sécurité nationale aux approches lointaines sans considération des intérêts des partenaires.
Cette déclaration de Lavrov est la réaction au message selon lequel Washington a reçu l’accord de Bukharest pour le déploiement des éléments du système américain de la défense antimissile sur le territoire de la Roumanie. On programme également de déployer des éléments antimissiles dans la mer Noire.
La partie russe ne peut pas être réconfortée par les assurances du conseiller américain à la sécurité nationale James Jones. Voici les commentaires de Konstantin Kossatchev, président du comité pour les relations internationales auprès la Douma :
Les Américains ont à plusieurs reprises affirmé qu’ils n’allaient pas préparer des surprises pour la Russie. Ils se sont dits prêts à considérer nos positions, nos intérêts et notre préoccupation. Et le comble, c’est qu’ils affirmaient que les Etats-Unis vont élaborer conjointement avec la Russie et les autres partenaires les pas communs pour la lutte contre les défis et les menaces actuels. Tandis que ce qui peut se passer maintenant en Roumanie fait presque la copie des efforts de l’ancienne administration américaine dans le renforcement de la sécurité nationale aux approches lointaines sans considération des intérêts des partenaires.
Moscou se prononce pour une analyse conjointe avec Washington des menaces et des risques de la prolifération des missiles. La Russie estime également important d’associer à ce travail les collèges européens. C’est après avoir compris, a dit Serguei Lavrov, que nous avons une compréhension commune de la prolifération des missiles, une compréhension commune des menaces dans cette sphère, qu’on pourra parler des mesures concrètes – diplomatiques, économiques et probablement militaro-techniques – à entreprendre.
