Ces jours-là, Moscou a accueilli la première séance du groupe de travail pour la lutte contre le trafic de drogues. Le groupe a été créé dans le cadre de la commission présidentielle russo-américaine à la suite des déclarations du juillet dernier faites par les présidents de la Russie et des Etats-Unis Dmitri Medvedev et Barack Obama.
La commission doit s’occuper d’une large palette de problèmes de la lutte contre le trafic de drogues, de la sensibilisation, du traitement et de la réhabilitation des drogués. Les travaux du groupe vont engager les représentants des différents ministères russes et américains. Leur objectif principal sera la conception des approches communes aux problèmes de la lutte contre la menace des drogues à l’échelle mondiale. Malgré les enjeux ambitieux déclarés par les deux parties, il existe des divergences dans les positions de Moscou et Washington qu’il faut considérer comme systémiques, estime l’expert de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Vladimir Batuk :
Du point de vue de Moscou, l’Afghanistan est le plus grand Etat producteur de drogues et les exportations de drogues en provenance de ce pays constituent une menace directe à la sécurité nationale de la Russie. Moscou est particulièrement préoccupé par le fait que l’Afghanistan est devenu le plus grand Etat trafiquant de drogues dans la période où les Etats-Unis et leurs alliés menaient la campagne militaire sur son territoire.
La Russie insiste sur la nécessité de la destruction des récoltes du pavot à opium. Mais la partie américaine, représentée par l’envoyé spécial des Etats-Unis en Afghanistan Richard Holbruck, déclare qu’il est plus facile de lutter contre les drogues déjà produits en fermant les voies de leur livraison sur les marchés.
La commission doit s’occuper d’une large palette de problèmes de la lutte contre le trafic de drogues, de la sensibilisation, du traitement et de la réhabilitation des drogués. Les travaux du groupe vont engager les représentants des différents ministères russes et américains. Leur objectif principal sera la conception des approches communes aux problèmes de la lutte contre la menace des drogues à l’échelle mondiale. Malgré les enjeux ambitieux déclarés par les deux parties, il existe des divergences dans les positions de Moscou et Washington qu’il faut considérer comme systémiques, estime l’expert de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Vladimir Batuk :
Du point de vue de Moscou, l’Afghanistan est le plus grand Etat producteur de drogues et les exportations de drogues en provenance de ce pays constituent une menace directe à la sécurité nationale de la Russie. Moscou est particulièrement préoccupé par le fait que l’Afghanistan est devenu le plus grand Etat trafiquant de drogues dans la période où les Etats-Unis et leurs alliés menaient la campagne militaire sur son territoire.
La Russie insiste sur la nécessité de la destruction des récoltes du pavot à opium. Mais la partie américaine, représentée par l’envoyé spécial des Etats-Unis en Afghanistan Richard Holbruck, déclare qu’il est plus facile de lutter contre les drogues déjà produits en fermant les voies de leur livraison sur les marchés.
Cette position est contestable. Les spécialistes ont déjà prouvé que l’argent issu de la vente de l’héroïne est la source de finances principales pour les extrémistes talibans. Moscou, de son côté, a à plusieurs reprises souligné l’inadmissibilité des livraisons à l’Afghanistan des produits chimiques nécessaires pour la production de l’héroïne.
Il n’y a pas de doute que le travail de la commission présidentielle russo-américaine sur le trafic de drogues doit élaborer des mesures efficaces pour éliminer la menace aux pays de la CEI et de l’Europe créée par le trafic grandissant de drogues.
Il n’y a pas de doute que le travail de la commission présidentielle russo-américaine sur le trafic de drogues doit élaborer des mesures efficaces pour éliminer la menace aux pays de la CEI et de l’Europe créée par le trafic grandissant de drogues.