Le problème nucléaire iranien

Le problème nucléaire iranien sera discuté à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, si Téhéran ne donne pas une réponse précise à la proposition de l’ IEA d’emporter l’uranium dans les pays tiers pour son enrichissement complémentaire. Le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov l’a déclaré à Berlin lors d’une conférence de presse commune avec son collègue allemand Guido Westerwelle. La Russie et l’Allemagne partagent cette position. Vendredi soir, Lavrov doit rencontrer à Munich le ministre des AE de l’Iran Manouchehr Mottaki. Selon le ministre russe, il veut exposer la position commune des six négociateurs sur le problème nucléaire iranien : la nécessité de prendre des mesures qui permettent de s’assurer du caractère civil du programme nucléaire iranien. Les questions que pose l’AIEA à Téhéran ne sont pas trop compliquées. Parmi les plus importantes, on compte la livraison du combustible pour le réacteur nucléaire de recherche à Téhéran. « L’accord à ce sujet créerait de conditions pour reprendre les négociations entre les six et l’Iran, pour régler ce problème par la voie politique et diplomatique, a souligné le ministre.