UKRAINE ENTRE LE PREMIER ET LE SECOND TOUR

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A une séance extraordinaire du parlement ukrainien les choses en sont venues aux mains entre les députés du parti des Régions de Viktor Ianoukovitch et ceux du bloc du Premier ministre Ioulia Timochenko. Les premiers bloquaient l’accès à la tribune, les autres cherchaient à y monter.
A une séance extraordinaire du parlement ukrainien les choses en sont venues aux mains entre les députés du parti des Régions de Viktor Ianoukovitch et ceux du bloc du Premier ministre Ioulia Timochenko. Les premiers bloquaient l’accès à la tribune, les autres cherchaient à y monter. On examinait une seule question – les amendements à la loi sur l’élection présidentielle.
Le parti des Régions a soumis le projet de loi sur l’élection présidentielle, annulant la disposition, selon laquelle les réunions des commissions électorales ne sont compétentes qu’en cas du quorum des deux tiers de leurs membres. Entre les deux tours les commissions sont formées à base paritaire par des représentants du parti des Régions (opposition) et du bloc Ioulia Timochenko, deux candidats au second tour du 7 février.
Les partisans de M. Ianoukovitch craignaient qu’en cas de la défaite de Mme Timochenko les représentants de son bloc pourraient boycotter les activités des commissions électorales. Et ils ont réussi à faire voter ces amendements par 233 voix, contre les 226 voix requises.
Le politologue ukrainien Konstantin Tsarenko a dit dans une interview à notre correspondant :
C’est une question très importante pour les députés du parti des Régions, car ils prévoient des empêchements aux élections en Ukraine. L’un d’eux est le boycott des réunions des commissions électorales par une partie de ses membres. Les actions du parti des Régions sont légales et visent à défendre ses intérêts. Le seul inconvénient de cette situation : il faut que les députés de tous les autres partis fassent leurs propositions et examinent les amendements. Alors que le temps presse.
La Commission électorale centrale appelle à ne pas politiser le problème du quorum dans les commissions centrales. De plus, il s’avère que la Commission électorale centrale ne peut invalider les résultats du scrutin que dans le cas, où les deux candidats rassemblent un nombre exact des voix. Une telle variante est peu probable. Attendons, donc, le 7 février, date du second tour de l’élection présidentielle en Ukraine.

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