Des progrès considérables ont été constatés depuis un an dans les relations entre l'OTAN et la Russie, estiment les auteurs du rapport "The Military Balance" présenté mercredi à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) de Londres.
"Il est évident que l'élargissement de l'OTAN ne figure plus parmi les priorités de l'Alliance, une importance particulière étant, au contraire, accordée à l'établissement de relations de travail constructives avec Moscou", a déclaré le directeur de l'Institut, John Chipman, citant à titre d'exemple l'autorisation donnée par la Russie au transit du fret destiné à la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan (ISAF).
Il s'agit d'un couloir de transport ferroviaire reliant les ports lettons à la frontière afghane via le territoire de la Russie, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan. Selon les experts, cet itinéraire de transit n'est pas seulement comparable pour le volume du fret au "couloir sud" traversant le territoire pakistanais, mais il est beaucoup moins dangereux que ce dernier.
"Il est évident que l'élargissement de l'OTAN ne figure plus parmi les priorités de l'Alliance, une importance particulière étant, au contraire, accordée à l'établissement de relations de travail constructives avec Moscou", a déclaré le directeur de l'Institut, John Chipman, citant à titre d'exemple l'autorisation donnée par la Russie au transit du fret destiné à la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan (ISAF).
Il s'agit d'un couloir de transport ferroviaire reliant les ports lettons à la frontière afghane via le territoire de la Russie, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan. Selon les experts, cet itinéraire de transit n'est pas seulement comparable pour le volume du fret au "couloir sud" traversant le territoire pakistanais, mais il est beaucoup moins dangereux que ce dernier.
"Il ne fait aucun doute que la Russie n'est pas intéressée à l'échec des troupes alliées en Afghanistan, car elle est parfaitement consciente du risque de déstabilisation de l'Asie centrale en cas de leur défaite. Dans ce contexte, il serait judicieux de réformer sérieusement le Conseil Russie-OTAN et, si possible, de le remplacer par un nouvel organe mieux adapté aux relations entre les deux partenaires", a estimé M. Chipman.
