LA MISE EN EXPLOITATION DE L’OLEODUC SIBERIE-PACIFIQUE

Une des plus grandes sociétés pétrolières russes Gazprom neft a commencé les livraisons de pétrole par l’oléoduc Sibérie-Pacifique. Dans le port de Kozmino commence l’embarquement des premiers 100 mille tonnes de pétrole destinées aux marchés de la région Asie-Pacifique. L’oléoduc Sibérie-Pacifique est le plus grand projet de l’industrie russe de l’énergie dans la dernière décennie. Parcourant 4 800 kilomètres, il est le plus grand dans le monde. Sa longueur équivaut trois fois celle de l’oléoduc Transatlantique américain. Ecoutons les commentaires d’Andreï Mechtcherine, chef du comité de rédaction du journal « Verticale pétrolière ». (L’apparition de cet oléoduc permet de compter sur une exploitation plus active des gisements de cette région. Les capacités sont très grandes : l’oléoduc, une fois terminé, pourra transporter jusqu’au 80 millions de tonnes de pétrole. Nous parlons beaucoup de la malédiction de l’économie russe, de la dominance écrasante des exportations des matières premières dans la structure de notre économie. Dans cette relation il est très important de développer les capacités de traitement, le but étant de ne pas exporter tous les 80 millions de tonnes exclusivement sous forme de pétrole brute. On projette de construire une grande raffinerie dont les capacités vont atteindre 20 millions de tonnes. Cet usine devra fournir les dérivés du pétrole pour le consommateur intérieur aussi bien que pour les exportations. Les étapes sont les suivantes : après la fin des travaux de l’oléoduc on accroît l’extraction des hydrocarbures qui entraîne la construction de nouvelles entreprises industrielles maîtrisant les hautes technologies et avec une grande valeur ajoutée.Avec l’oléoduc viennent les solutions des problèmes sociaux importants. La Sibérie se dote d’un nouveau secteur d’industrie créant des milliers d’emplois.Au Forum économique mondial à Davos le ministre russe des finances Alexei Koudrine a annoncé que le Gouvernement russe ne va pas imposer des taxes d’exportation pour 22 gisements pétrolifères de la Sibérie orientale. Cela va aider à pousser l’exploitation du sous-sol de la région pour remplir l’oléoduc Sibérie-Pacifique.