La Russie voit d’un œil optimiste les perspectives de l’achèvement des travaux de concertation du texte du nouveau Traité avec les Etats-Unis sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs. C’est ce qu’a déclaré mercredi à Londres le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l’issue de ses pourparlers avec la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton. Le ministre a dit sa satisfaction à propos de la reprise la semaine prochaine des négociations sur ce document.
Les chefs de diplomaties de Russie et des Etats-Unis ont convenu à leur rencontre à Londres que les récents contacts des diplomates et des experts à Moscou avaient enregistré des progrès importants en matière de l’achèvement des pourparlers sur le nouveau Traité START. Cela a permis au ministre russe Sergueï Lavrov de déclarer :
Les délégations à Genève reprennent leur travail la semaine prochaine. Ils ont de nouveaux paramètres précisés sur des questions encore en souffrance. Nous comptons qu’ils sauront en quelques semaines achever un tel travail. Même s’ils auront parallèlement à procéder à une confrontation technique, juridique et linguistique des articles déjà en principe concertés.
Le thème de concours de la communauté internationale au règlement en Afghanistan a été l’un des dominants aux entretiens entre Sergueï Lavrov et Hillary Clinton. A ce propos le ministre russe a confirmé que Moscou était prête à apporter une contribution supplémentaire à la solution des questions relatives à la sécurité et au développement économique de l’Afghanistan. La Russie fait déjà beaucoup, en particulier, en octroyant le transit du matériel et du personnel pour la force internationale de sécurité dans ce pays. Des sociétés russes travaillent à des projets d’infrastructure et autres projets économiques en Afghanistan, contribue à former des cadres nationaux pour des organismes civils et des structures de sécurité de ce pays. Des perspectives d’étendre une telle coopération existent, est persuadé M. Lavrov.
Je suis convaincu qu’en conjuguant les efforts il est possible de trouver des projets tripartites, quadripartites et multilatéraux engageant la Russie et le gouvernement afghan, ainsi que ceux de nos partenaires qui sont prêts à participer au relèvement de ce pays.
Parlant du problème nucléaire iranien, Sergueï Lavrov a dit sa déception au sujet de ce que Téhéran n’avait pas réagi de façon constructive aux propositions faites par les 5 membres permanents du CS de l’ONU et l’Allemagne. Il a rappelé l’entente dans le cadre des Six de continuer à obtenir une réaction positive à leurs propositions. Mais il est clair, toutefois, qu’il est impossible d’attendre à l’infini.
Je suis convaincu qu’en conjuguant les efforts il est possible de trouver des projets tripartites, quadripartites et multilatéraux engageant la Russie et le gouvernement afghan, ainsi que ceux de nos partenaires qui sont prêts à participer au relèvement de ce pays.
Parlant du problème nucléaire iranien, Sergueï Lavrov a dit sa déception au sujet de ce que Téhéran n’avait pas réagi de façon constructive aux propositions faites par les 5 membres permanents du CS de l’ONU et l’Allemagne. Il a rappelé l’entente dans le cadre des Six de continuer à obtenir une réaction positive à leurs propositions. Mais il est clair, toutefois, qu’il est impossible d’attendre à l’infini.
