Moscou est déçu par le fait que l'Iran n'ait pas réagi constructivement à la proposition des Six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien d'enrichir une partie de son uranium en Russie, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au terme des pourparlers avec la secrétaire de l'Etat américaine Hillary Clinton.
"Nous avons convenu de continuer de solliciter une réaction positive de Téhéran à nos propositions. Il est évident que nous ne pourrons pas attendre leur réaction à l'infini, et nos partenaires insistent déjà sur la nécessité de débattre le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l'ONU afin d'atteindre les buts que la communauté internationale s'est fixés", a indiqué le ministre russe.
Les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) qui négocient avec l'Iran avaient demandé en octobre dernier à Téhéran de livrer d'un coup 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi, représentant quelque 70% du stock iranien, qui aurait ensuite été enrichi à 20% en Russie et transformé en combustible en France.
L'Iran a rejeté cette proposition, présentée comme une mesure de rétablissement de la confiance de la communauté internationale envers la République islamique qui est soupçonnée, malgré ses dénégations répétées, de vouloir enrichir son uranium à des fins militaires.
"Nous avons convenu de continuer de solliciter une réaction positive de Téhéran à nos propositions. Il est évident que nous ne pourrons pas attendre leur réaction à l'infini, et nos partenaires insistent déjà sur la nécessité de débattre le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l'ONU afin d'atteindre les buts que la communauté internationale s'est fixés", a indiqué le ministre russe.
Les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) qui négocient avec l'Iran avaient demandé en octobre dernier à Téhéran de livrer d'un coup 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi, représentant quelque 70% du stock iranien, qui aurait ensuite été enrichi à 20% en Russie et transformé en combustible en France.
L'Iran a rejeté cette proposition, présentée comme une mesure de rétablissement de la confiance de la communauté internationale envers la République islamique qui est soupçonnée, malgré ses dénégations répétées, de vouloir enrichir son uranium à des fins militaires.
Le rejet iranien de ladite proposition, venant après la révélation en septembre de la construction d'une deuxième usine d'enrichissement d'uranium par Téhéran, a entraîné la condamnation de l'Iran par l'AIEA, et un appel des Occidentaux à l'adoption de nouvelles sanctions internationales contre l'Iran.
L'Iran a alors réagi en annonçant la construction de dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium, un geste ressenti comme une provocation par la communauté occidentale.
L'Iran a alors réagi en annonçant la construction de dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium, un geste ressenti comme une provocation par la communauté occidentale.