La session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui vient de commencer ses travaux à Strasbourg semble avoir inauguré un nouvel esprit de coopération au sein de cette institution. En tout cas les médias et les personnalités politiques russes ne cachent pas leur espoir d’une évolution positive du climat dans les contacts de la délégation de la Russie avec les autres membres de l’APCE
Cet espoir me semble suffisamment fondé dans la mesure où la Russie a entrepris ces derniers temps des efforts visibles pour assurer ses partenaires de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de sa bonne volonté. En témoignait déjà l’athmosphère particulièrement chaleureuse de l’accueil que le gouvernement russe a réservé au secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjorn Jagland lors de sa visite à Moscou en décembre dernier. Mais c’est surtout la ratification tant attendue par la Douma d’Etat du 14e protocole à la Convention européenne des droits de l’homme qui a considérablement amélioré l’image de la Russie à Strasbourg où on l’accusait déjà de saboter délibérément la réforme de la Cour européenne des droits de l’homme.
Il serait pourtant erroné de penser que cette démarche de Moscou n’a été dictée que par le souci de sauver sa réputation aux yeux du Conseil de l’Europe. La ratification du 14e protocole est devenue avant tout un facteur de la politique intérieure compte tenu du fait qu’elle constitue à la foi l’élément clé et l’instrument de la réforme du système judiciaire entamée par le président Medvedev dans le cadre de la modernisation de la société et de l’Etat russes.
En d’autres termes le contexte modernisateur de l’actuelle politique intérieure de la Russie commence à influencer sa politique dans la sphère internationale, et c’est à mon avis un signe encourageant. A en juger par la réaction de la majorité des pays- membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à la ratification du 14e protocole cette démarche de la Russie les a rassurés suffisamment pour ne plus douter de la bonne fois de Moscou.
Cet espoir me semble suffisamment fondé dans la mesure où la Russie a entrepris ces derniers temps des efforts visibles pour assurer ses partenaires de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de sa bonne volonté. En témoignait déjà l’athmosphère particulièrement chaleureuse de l’accueil que le gouvernement russe a réservé au secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjorn Jagland lors de sa visite à Moscou en décembre dernier. Mais c’est surtout la ratification tant attendue par la Douma d’Etat du 14e protocole à la Convention européenne des droits de l’homme qui a considérablement amélioré l’image de la Russie à Strasbourg où on l’accusait déjà de saboter délibérément la réforme de la Cour européenne des droits de l’homme.
Il serait pourtant erroné de penser que cette démarche de Moscou n’a été dictée que par le souci de sauver sa réputation aux yeux du Conseil de l’Europe. La ratification du 14e protocole est devenue avant tout un facteur de la politique intérieure compte tenu du fait qu’elle constitue à la foi l’élément clé et l’instrument de la réforme du système judiciaire entamée par le président Medvedev dans le cadre de la modernisation de la société et de l’Etat russes.
En d’autres termes le contexte modernisateur de l’actuelle politique intérieure de la Russie commence à influencer sa politique dans la sphère internationale, et c’est à mon avis un signe encourageant. A en juger par la réaction de la majorité des pays- membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à la ratification du 14e protocole cette démarche de la Russie les a rassurés suffisamment pour ne plus douter de la bonne fois de Moscou.
Ce nouveau climat de confiance est à plus forte raison important à la veille de la réforme du Conseil de l’Europe qui est actuellement à sa phase conceptuelle et qui sera appelée à rendre cette organisation plus active et plus efficace. Or, selon la vision de la Russie, cette réforme devrait préconiser une sorte de retour aux sources compte tenu du fait que la Charte du Conseil de l’Europe sans négliger bien sûr la promotion de la démocratie et la défense des droits de l’homme trouve primordial celle du développement économique et social des pays-membres.