MOSCOU PREND L’INITIATIVE DANS LA QUESTION PALESTINIENNE

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Dans la chaude ville de Sotchi Moscou essaie de décongeler le dialogue entre la Palestine et Israël. Le 26 janvier cette ville va abriter les négociations entre le président russe Dmitri Medvedev et le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, apprend-on du service de presse du Kremlin.
Dans la chaude ville de Sotchi Moscou essaie de décongeler le dialogue entre la Palestine et Israël. Le 26 janvier cette ville va abriter les négociations entre le président russe Dmitri Medvedev et le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, apprend-on du service de presse du Kremlin. Les négociations porteront sur les perspectives de reprise du processus de pacification au Proche-Orient.
Il est notoire que la rencontre de Sotchi va suivre les négociations du vendredi dernier entre l’émissaire américain George Mitchell, le premier-ministre d’Israël Benyamin Netanyahou et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas. Selon les déclarations provenant de Jérusalem et Ramallah le représentant spécial des Etats-Unis n’a pas réussi à rapprocher les positions des parties et les faire rentrer à la table de négociations. Et cela malgré la proposition de Netanyahou de reprendre le dialogue autour des problèmes importants sans conditions préalables. Mais Abbas se dit prêt à renouer le dialogue seulement sous condition qu’Israël arrête complètement l’expansion des résidences existantes et la construction de nouvelles dans la partie est de Jérusalem et sur la rive gauche du Jourdain.
Personne n’est prêt à lâcher du terrain. Et puis, il serait injuste de demander des concessions aux Palestiniens, estime Irina Zviaguelskaïa, expert de l’Institut de l’orientalisme :
Soyons sincères. Quelles concessions les Palestiniens, peuvent-ils faire en réalité ? Ils sont la partie faible. Ils ne représentent pas un Etat. Ils possèdent un territoire misérablement petit qu’ils contrôlent sous l’emprise autoritaire d’Israël. Donc, ils ont un tout petit champ pour manœuvrer. Tout dépend d’Israël. Mais lui ne veut pas faire des concessions.
Cette dureté des positions a été une grande surprise pour les Américains. Barack Obama a avoué qu’il avait surestimé ces capacités d’influer sur Israël et la Palestine. Bien que Washington ne renonce pas à ces activités de médiateur, il prendra le plus probablement un temps pour élaborer une nouvelle ligne de conduite.
Entre-temps, Moscou est aussi un membre actif du processus de la pacification au Proche-Orient et ne veut pas arrêter ses efforts. Bien au contraire, le Conseil de la Fédération russe projette de tenir un forum pour les israélites et palestiniens russophones, consacré à la recherche des voies de règlement du conflit.
En attendant, la semaine prochaine la Russie va accueillir la délégation palestinienne. Ce sera un sommet qui montrera le bon fondement des intentions de la Russie à l’égard du Proche-Orient. Maintenant, le but principal de Moscou est de faire rentrer les parties à la table de négociations.
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