Le droit de propriété d’encore une église orthodoxe, repris par la Russie, est un nouveau signe de respect et de disposition envers la Russie et l’orthodoxie russe, est-on persuadé au Patriarcat de Moscou. Ce mercredi le tribunal de la grande instance de Nice a attribué à l’Etat russe la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas. « La Fédération de Russie est l’unique propriétaire du bâtiment, du terrain et de toutes les œuvres d’art et autres biens qui se trouvent dans la cathédrale » indique l’acte final de la commission judiciaire.
Cette église orthodoxe est bien connue à Nice, mais aussi en toute Europe Occidentale. Car ici se trouvent de nombreux biens de valeur, dont des icônes, amenées jadis de Russie par des émigrés.
Le sort de la cathédrale Saint-Nicolas est directement entrelacé avec l’histoire tragique de la Russie à la charnière des 19e et 20e siècles. Elle a été construite par l’Impératrice Marie en mémoire de son fils, prince Nicolas, mort en 1865. Le terrain avait été acquis par la famille impériale. La construction de la cathédrale a pris neuf ans – de 1903 à 1912. Le dernier Empereur Nicolas II est venu à la cérémonie de sanctification de l’église.
Mais en prévision des transformations révolutionnaires en Russie l’Eglise orthodoxe russe l’a dû donner à bail à l’exarchat russe du Patriarcat de Constantinople. Le bail a expiré en 2008. Quand la Russie a demandé de faire un inventaire dans la cathédrale l’association cultuelle locale, issue de l’émigration russe, a refusé en se proclamant propriétaire de l’église.
Cette église orthodoxe est bien connue à Nice, mais aussi en toute Europe Occidentale. Car ici se trouvent de nombreux biens de valeur, dont des icônes, amenées jadis de Russie par des émigrés.
Le sort de la cathédrale Saint-Nicolas est directement entrelacé avec l’histoire tragique de la Russie à la charnière des 19e et 20e siècles. Elle a été construite par l’Impératrice Marie en mémoire de son fils, prince Nicolas, mort en 1865. Le terrain avait été acquis par la famille impériale. La construction de la cathédrale a pris neuf ans – de 1903 à 1912. Le dernier Empereur Nicolas II est venu à la cérémonie de sanctification de l’église.
Mais en prévision des transformations révolutionnaires en Russie l’Eglise orthodoxe russe l’a dû donner à bail à l’exarchat russe du Patriarcat de Constantinople. Le bail a expiré en 2008. Quand la Russie a demandé de faire un inventaire dans la cathédrale l’association cultuelle locale, issue de l’émigration russe, a refusé en se proclamant propriétaire de l’église.
Une longue bataille judiciaire de près de deux ans s’en est suivie. Le plus difficile pour notre pays était de prouver que le terrain avait été acquis pour des fonds d’Etat et non de la famille impériale. Tous les documents historiques indispensables ont été trouvés. « Le verdict du tribunal rétablit la justice historique », est persuadé le porte-parole du Patriarcat de Moscou l’évêque Mark d’Iegorievsk.
La grande instance juridique de France a donné gain de cause à l’Etat russe. Et à présent l’Etat russe et l’archevêché de Paris vont conclure un nouvel accord bail. Nous saluons la décision du tribunal, considérant que la propriété de la cathédrale doit retourner à la Russie.
La grande instance juridique de France a donné gain de cause à l’Etat russe. Et à présent l’Etat russe et l’archevêché de Paris vont conclure un nouvel accord bail. Nous saluons la décision du tribunal, considérant que la propriété de la cathédrale doit retourner à la Russie.