Russie-Bielorussie: le conflit petrolier fait tache d'huile sur les pistes de ski (médias)

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Un nouveau problème pour le monopole russe du gaz : une société biélorusse a refusé de financer les pistes de biathlon pour les Jeux olympiques de 2014.

Un nouveau problème pour le monopole russe du gaz : une société biélorusse a refusé de financer les pistes de biathlon pour les Jeux olympiques de 2014, Gazprom se trouve donc contraint de joindre les pistes de ski et celles de biathlon, écrit le quotidien Vedomosti mercredi.

Chargé de cet ouvrage, Gazprom construit déjà à Sotchi un complexe sportif pour les épreuves de ski d’une capacité de 16000 spectateurs. Le cumul des pistes a déjà été validé avec le Comité international olympique (CIO), affirme un membre du comité d'organisation.
« Le CIO n'a rien contre, d'autant plus que c'est un retour au cahier des charges qui prévoyait des pistes conjointes de ski et de biathlon », a-t-il expliqué.

Triple est un groupe polyvalent spécialisé dans le commerce de gros de produits pétroliers, la construction, les services aux particuliers, etc. Ses représentants sont restés injoignables.

Il y a deux ans, le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait déclaré que la Biélorussie participerait à la construction d'une des installations sportives à Sotchi : « Nous voudrions créer un coin de Biélorussie par le biais de nos entreprises de construction, nos matériaux et nos efforts ». La société biélorusse Triple avait été retenue comme investisseur pour la construction du complexe de biathlon, soit une piste et un stade de 20000 spectateurs sur un territoire de 40 hectares à Krasnaïa Poliana. En 2006, ce projet avait été évalué à 257 millions de roubles (5,9 millions d'euros).

La société Triple est proche du gouvernement biélorusse, elle a par conséquent renoncé à la construction pour des motifs politiques en raison du conflit entre les gouvernements de nos deux pays à propos des livraisons de pétrole, affirme le représentant d'une des sociétés intervenant dans la construction des ouvrages olympiques. Moscou ne veut plus accorder de remises sur les taxes à l'exportation pour les livraisons de pétrole à la Biélorussie, sauf sur une petite partie du volume. Ce contentieux touche également les affaires du groupe Triple qui livre du pétrole russe aux raffineries de pétrole biélorusses et dont les bénéfices dépendent du montant de la taxe.

Le retour sur investissement pour la construction d'ouvrages s’opère sur plus de 10 ans, ce que seuls des fonds occidentaux peuvent se permettre aujourd'hui, estime Irina Dziouba, directrice commerciale du MR Group (qui construit aussi à Sotchi). « Si le gouvernement russe décide de modifier le programme de construction des installations olympiques et s'il charge Gazprom de construire un stade de ski et de biathlon conjoint, Gazprom s'acquittera de cette mission », a déclaré un représentant du groupe.

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