Le président Dimitri Medvedev estime que le chômage restera cette année l’un des grands problèmes en Russie et qu’un lent rétablissement du marché du travail ne doit pas servir de justification à l’inaction dans cette sphère. C’est ce que le chef de l’Etat russe a déclaré lors de sa rencontre avec le dirigeant de la Fédération des syndicats indépendants de Russie Mikhaïl Chmakov.
Le marché du travail met le plus de temps à se rétablir, a dit M. Medvedev. Et pas seulement dans notre pays. Mais cela ne peut pas servir de justification à l’inaction du gouvernement, ni des syndicats, ni des employeurs eux-mêmes. Nous avons à poursuivre méthodiquement la création de nouveaux emplois. Et, d’ailleurs, dans certains cas on ne doit pas dédaigner l’utilité des travaux publics.
Le leader syndical Mikhaïl Chmakov a noté parmi les moments positifs la réduction des arriérés de salaires en Russie. Il a aussi mentionné le chiffre officiel des sans-travail. A la charnière des années – un peu plus de 2 millions. Or notre expert Alexeï Krassavine, professeur à l’Ecole supérieure de l’Economie, n’ajoute pas beaucoup de crédit à ces données statistiques :
Ce sont là des chiffres bien malins. Tout d’abord, avant la crise on comptait, suivant diverses évaluations, qui ne sont pas exactes, — jusqu’à 12 millions d’ouvriers immigrés. Selon des données officielles, en 2009 près de 9 millions d’entre eux ont quitté le pays. Ensuite, en Fédération de Russie un retraité ou un collaborateur extérieur licencié n’est pas considéré par la loi comme un sans- travail. Pour cette raison, les données statistiques officielles ne donnent pas un tableau exact concernant le chômage.
Le marché du travail met le plus de temps à se rétablir, a dit M. Medvedev. Et pas seulement dans notre pays. Mais cela ne peut pas servir de justification à l’inaction du gouvernement, ni des syndicats, ni des employeurs eux-mêmes. Nous avons à poursuivre méthodiquement la création de nouveaux emplois. Et, d’ailleurs, dans certains cas on ne doit pas dédaigner l’utilité des travaux publics.
Le leader syndical Mikhaïl Chmakov a noté parmi les moments positifs la réduction des arriérés de salaires en Russie. Il a aussi mentionné le chiffre officiel des sans-travail. A la charnière des années – un peu plus de 2 millions. Or notre expert Alexeï Krassavine, professeur à l’Ecole supérieure de l’Economie, n’ajoute pas beaucoup de crédit à ces données statistiques :
Ce sont là des chiffres bien malins. Tout d’abord, avant la crise on comptait, suivant diverses évaluations, qui ne sont pas exactes, — jusqu’à 12 millions d’ouvriers immigrés. Selon des données officielles, en 2009 près de 9 millions d’entre eux ont quitté le pays. Ensuite, en Fédération de Russie un retraité ou un collaborateur extérieur licencié n’est pas considéré par la loi comme un sans- travail. Pour cette raison, les données statistiques officielles ne donnent pas un tableau exact concernant le chômage.
Par ailleurs, des économistes estiment que le marché du travail en Russie a toutes les chances de s’assainir, compte tenu de la croissance supposée du PIB au niveau de 3 % l’année prochaine, et de la croissance qui s’accuse déjà dans le secteur agraire et dans plusieurs branches de l’industrie.