MEDVEDEV: LE CHOMAGE SERA EN 2010 LE PROBLEME N°1 EN RUSSIE

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Le président Dimitri Medvedev estime que le chômage restera cette année l’un des grands problèmes en Russie et qu’un lent rétablissement du marché du travail ne doit pas servir de justification à l’inaction dans cette sphère.
Le président Dimitri Medvedev estime que le chômage restera cette année l’un des grands problèmes en Russie et qu’un lent rétablissement du marché du travail ne doit pas servir de justification à l’inaction dans cette sphère. C’est ce que le chef de l’Etat russe a déclaré lors de sa rencontre avec le dirigeant de la Fédération des syndicats indépendants de Russie Mikhaïl Chmakov.
Le marché du travail met le plus de temps à se rétablir, a dit M. Medvedev. Et pas seulement dans notre pays. Mais cela ne peut pas servir de justification à l’inaction du gouvernement, ni des syndicats, ni des employeurs eux-mêmes. Nous avons à poursuivre méthodiquement la création de nouveaux emplois. Et, d’ailleurs, dans certains cas on ne doit pas dédaigner l’utilité des travaux publics.
Le leader syndical Mikhaïl Chmakov a noté parmi les moments positifs la réduction des arriérés de salaires en Russie. Il a aussi mentionné le chiffre officiel des sans-travail. A la charnière des années – un peu plus de 2 millions. Or notre expert Alexeï Krassavine, professeur à l’Ecole supérieure de l’Economie, n’ajoute pas beaucoup de crédit à ces données statistiques :
Ce sont là des chiffres bien malins. Tout d’abord, avant la crise on comptait, suivant diverses évaluations, qui ne sont pas exactes, — jusqu’à 12 millions d’ouvriers immigrés. Selon des données officielles, en 2009 près de 9 millions d’entre eux ont quitté le pays. Ensuite, en Fédération de Russie un retraité ou un collaborateur extérieur licencié n’est pas considéré par la loi comme un sans- travail. Pour cette raison, les données statistiques officielles ne donnent pas un tableau exact concernant le chômage.
Par ailleurs, des économistes estiment que le marché du travail en Russie a toutes les chances de s’assainir, compte tenu de la croissance supposée du PIB au niveau de 3 % l’année prochaine, et de la croissance qui s’accuse déjà dans le secteur agraire et dans plusieurs branches de l’industrie.
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