Les analystes: Washington et Moscou sont sous pression pour conclure un accord TNP

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Pressés par les échéances et malgré des négociations plus délicates que prévu, Washington et Moscou devraient signer bientôt un nouvel accord de désarmement nucléaire, estiment les analystes.
"Il n'y a pas de problèmes insurmontables", bien que les procédures de vérification, le sujet qui achoppe encore, soient "complexes sur un plan technique", assure à l'AFP James Collins, un ancien ambassadeur des Etats-Unis à Moscou. Les négociateurs sont sous pression pour conclure avant la conférence de révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui se tiendra en mai à l'ONU à New York, et lors de laquelle les Etats devront montrer des progrès.
La Russie disposerait aujourd'hui de quelque 3.000 têtes nucléaires, contre 2.200 environ pour les Etats-Unis.
Le président américain Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev avaient défini en juillet l'objectif de ramener le nombre des têtes nucléaires dans une fourchette de 1.500 à 1.675 pour chacun des ex-ennemis de la Guerre Froide, et le nombre de "vecteurs" capables de les transporter entre 500 et 1.100. Les représentants des deux pays, qui se retrouvent depuis des mois à Genève, ont manqué la date-butoir du 5 décembre 2009, à laquelle venait à échéance le traité START de réduction des armes stratégiques conclu en 1991, juste avant l'effondrement de l'Union soviétique.
Les deux parties avaient ensuite espéré publiquement un accord avant la fin de l'année. Mais les chargés d'affaires se sont séparés bredouilles à la veille de Noël, et ne devraient par rejoindre Genève avant la mi-janvier, après les longues célébrations du Noël orthodoxe. Aucune date de reprise du dialogue n'a encore été avancée.
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