On assiste au Proche-Orient à un regain d’activité diplomatique. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le leader palestinien Mahmud Abbas ont visité quasi simultanément l’Egypte. La réunion des ministres égyptien, jordanien, espagnol, tunisien et français des AE a eu lieu mardi au Caire. Le roi de Jordanie Abdallah II et le monarque saoudien Abdallah ibn Abdel Aziz ont échangé d’opinions à Riyad. Le premier ministre libanais Saad Hariri s’entretient aujourd’hui à Amman avec son homologue jordanien Samir ar-Rifai.
Les interlocuteurs envisagent la reprise des pourparlers suspendus en décembre 2008 après l’opération israélienne dans la bande de Gaza et la possibilité d’assurer le règlement sur la base de la coexistence des deux Etats : israélien et palestinien.
Les pays de la région déploient les efforts en vue de reprendre le dialogue. Au micro l’expert de l’Institut d’Orient de l’Académie des sciences de Russie Vladimir Akhmedov :
Les parties n’ont enregistré en 2009 aucun progrès dans le processus de paix au Proche-Orient. Par contre, la situation est tombée dans une impasse. Les tendances prédominant aux Etats-Unis et en Israël empêchent d’en sortir. A mon avis, l’actuelle administration israélienne et les Etats-Unis sont responsables de l’absence de progrès dans le règlement. Malgré les promesses du président américain faites en Egypte et à Ankara, ses déclarations n’ont pas débouché sur les démarches concrètes.
Les interlocuteurs envisagent la reprise des pourparlers suspendus en décembre 2008 après l’opération israélienne dans la bande de Gaza et la possibilité d’assurer le règlement sur la base de la coexistence des deux Etats : israélien et palestinien.
Les pays de la région déploient les efforts en vue de reprendre le dialogue. Au micro l’expert de l’Institut d’Orient de l’Académie des sciences de Russie Vladimir Akhmedov :
Les parties n’ont enregistré en 2009 aucun progrès dans le processus de paix au Proche-Orient. Par contre, la situation est tombée dans une impasse. Les tendances prédominant aux Etats-Unis et en Israël empêchent d’en sortir. A mon avis, l’actuelle administration israélienne et les Etats-Unis sont responsables de l’absence de progrès dans le règlement. Malgré les promesses du président américain faites en Egypte et à Ankara, ses déclarations n’ont pas débouché sur les démarches concrètes.
L’administration d’Israël se montre intéressée à assurer le règlement mais ne déploie pas les efforts en vue de réaliser cet objectif. La colonisation des territoires palestiniens constitue actuellement l’obstacle essentiel à la reprise du dialogue. Les Palestiniens insistent sur l’arrêt de la colonisation.
Les parties au conflit ne parviennent pas à régler les problèmes en suspens. Les pays de la région et la communauté mondiale interviennent en médiateurs. La situation au Proche-Orient sera débattue ouvertement au CS de l’ONU le 27 janvier. Le leader palestinien Mahmud Abbas entend visiter Moscou en janvier. L’envoyé spécial du président des Etats-Unis George Mitchell qui se rendra au Proche-Orient dans la deuxième moitié de janvier entend présenter aux leaders des pays de la région les initiatives américaines en vue de reprendre le processus de paix.
Les parties au conflit ne parviennent pas à régler les problèmes en suspens. Les pays de la région et la communauté mondiale interviennent en médiateurs. La situation au Proche-Orient sera débattue ouvertement au CS de l’ONU le 27 janvier. Le leader palestinien Mahmud Abbas entend visiter Moscou en janvier. L’envoyé spécial du président des Etats-Unis George Mitchell qui se rendra au Proche-Orient dans la deuxième moitié de janvier entend présenter aux leaders des pays de la région les initiatives américaines en vue de reprendre le processus de paix.
