Si la Russie maintient les taxes à l’exportation pour le pétrole, Minsk menace de quitter l’Union douanière. Les pourparlers russo-bélarusses sur le pétrole, qui devaient prendre fin le 31 décembre, continuent et leur date finale n’est pas annoncée. L’expert de la « Voix de la Russie » est persuadé qu’un compromis sera nécessairement trouvé.
Le processus de formation de l’Union douanière à trois (Russie, Bélarus, Kazakhstan) durait près de dix ans et devait s’achever cette année. Les trois Etats se sont entendus d’aller plus loin, en aménageant un espace économique commun, ce qui aurait sûrement un effet bénéfique pour leurs 180 millions de citoyens. Dans ces conditions, la menace de la direction à Minsk de renoncer à l’Union douanière expose tout le processus soigneusement préparé.
A désigner les choses par leurs noms, les actions de Minsk relève du pur chantage. Son seul pour ainsi dire argument juridique est la référence des dirigeants du Bélarus au point du Traité sur l’Union douanière, formulé, à titre préalable, déjà au cours des négociations sur la formation de l’Union douanière en 2007. Il y est dit que « du moment de la création d’un espace douanier commun les parties n’appliquent pas des droits de douane dans leurs échanges commerciaux ».
Or la Russie ne viole d’aucune manière cette condition. Elle a annoncé déjà à la mi-décembre être prête à vendre sans taxes au Bélarus les 5-6 millions de t de pétrole, dont la république a besoin pour sa consommation interne. Ce pétrole-là fait justement objet des « échanges commerciaux », dont il est question dans l’article du Traité, cité par Minsk. Quant au reste du pétrole russe, quelque 80 millions de t, il transite par le Bélarus vers l’Allemagne et la Pologne. Et le souhait de Minsk d’en obtenir sans taxe douanière et puis en revendre aux Européens à des prix mondiaux, en gagnant sur cela des milliards de $ annuellement, ne peut être qualifié que de « naïveté économique ».
Le processus de formation de l’Union douanière à trois (Russie, Bélarus, Kazakhstan) durait près de dix ans et devait s’achever cette année. Les trois Etats se sont entendus d’aller plus loin, en aménageant un espace économique commun, ce qui aurait sûrement un effet bénéfique pour leurs 180 millions de citoyens. Dans ces conditions, la menace de la direction à Minsk de renoncer à l’Union douanière expose tout le processus soigneusement préparé.
A désigner les choses par leurs noms, les actions de Minsk relève du pur chantage. Son seul pour ainsi dire argument juridique est la référence des dirigeants du Bélarus au point du Traité sur l’Union douanière, formulé, à titre préalable, déjà au cours des négociations sur la formation de l’Union douanière en 2007. Il y est dit que « du moment de la création d’un espace douanier commun les parties n’appliquent pas des droits de douane dans leurs échanges commerciaux ».
Or la Russie ne viole d’aucune manière cette condition. Elle a annoncé déjà à la mi-décembre être prête à vendre sans taxes au Bélarus les 5-6 millions de t de pétrole, dont la république a besoin pour sa consommation interne. Ce pétrole-là fait justement objet des « échanges commerciaux », dont il est question dans l’article du Traité, cité par Minsk. Quant au reste du pétrole russe, quelque 80 millions de t, il transite par le Bélarus vers l’Allemagne et la Pologne. Et le souhait de Minsk d’en obtenir sans taxe douanière et puis en revendre aux Européens à des prix mondiaux, en gagnant sur cela des milliards de $ annuellement, ne peut être qualifié que de « naïveté économique ».
Néanmoins, le Premier ministre de Russie Vladimir Poutine a tenu lundi une rencontre avec son adjoint Igor Sétchine, en charge du secteur énergétique au gouvernement. M. Poutine a dit : « J’espère que les ententes soient conclues le plus vite possible, en partant de nos intérêts communs et compte tenu de la législation russe ».