La Russie planifie une nouvelle sortie sur le marché mondial des emprunts, le troisième de son histoire contemporaine et un placement des titres à l’étranger. Elle commencera à attirer des crédits dès 2010. De l’avis du ministre des Finances de Russie Alexeï Koudrine, les investisseurs étrangers devraient accueillir avec enthousiasme la nouvelle de ce retour de la Russie, qui a la réputation d’un pays emprunteur sûr. La Russie revient sur le marché mondial des capitaux après une pause de dix ans. A la fin de l’année le ministre des Finances Alexeï Koudrine a présenté à Londres de nouveaux titres russes destinés aux obligataires occidentaux. Les euro-obligations ont la vocation de couvrir partiellement le déficit du budget national. Pour le moment le volume des emprunts pour cette année est prévu au niveau de quelque 17 milliards de $. En réalité les emprunts peuvent se chiffrer à une somme moindre, si les prix du pétrole russe Urals dépassent les 58 $ le baril, prévus dans le budget. Soit dit en passant, le ministre des Finances a appuyé sur le fait que son pays avait réussi à assurer le service de la dette extérieure conformément aux engagements pris auparavant. Ce n’est que maintenant que tous ont pu apprécier à quel point cela nous a permis d’éviter en période de crise des dépenses en matière de service de ces crédits. Et notre business peut se sentir assuré, en entamant une nouvelle croissance, en commençant à faire des emprunts, qui iront à la modernisation de l’économie. Le fardeau du passé ne pèse pas sur nous. C’est d’un côté. Et de l’autre, nous comprenons que pour maintenir le marché des dépenses étatiques, même si nous planifions d’épuiser toutes les réserves, il nous faudra emprunter davantage. Cette année — environ 17 milliards de $. Est-ce beaucoup ou peu ? Je dois dire que le montant total de notre dette représentera, probablement, environ 10 % du PIB. Alors qu’aux Etats-Unis il est de près de 60 %, en Italie — de quelque 100 %. C’est-à-dire que même avec une telle importance des emprunts, la Russie restera pendant 5-7 ans dans une zone hors risque pour sa dette. Autrement dit, l’endettement de la Russie restera faible.
Les experts expliquent l’attrait des euro-obligations russes aux yeux des placeurs étrangers de capitaux, en premier lieu, par la haute fiabilité de ces titres. Du point de vue des possibilités financières de la Russie, on comprend que dans un avenir immédiat elles seront quelque peu moindres qu’avant la crise, tout en demeurant assez élevés, vu que les ressources énergétiques s’épuisent et leur demande ne cesse de croître dans le monde. En conséquence, du point de vue des finances, il est bien probable que la capacité de la Russie d’assurer le service de sa dette reste à un niveau assez élevé. De plus, les réserves internationales de la Russie représente quelque chose comme 450 milliards de $, ce qui est également perçu par les créanciers étrangers comme un facteur de confiance.
Les experts expliquent l’attrait des euro-obligations russes aux yeux des placeurs étrangers de capitaux, en premier lieu, par la haute fiabilité de ces titres. Du point de vue des possibilités financières de la Russie, on comprend que dans un avenir immédiat elles seront quelque peu moindres qu’avant la crise, tout en demeurant assez élevés, vu que les ressources énergétiques s’épuisent et leur demande ne cesse de croître dans le monde. En conséquence, du point de vue des finances, il est bien probable que la capacité de la Russie d’assurer le service de sa dette reste à un niveau assez élevé. De plus, les réserves internationales de la Russie représente quelque chose comme 450 milliards de $, ce qui est également perçu par les créanciers étrangers comme un facteur de confiance.