Dès les premiers jours de 2010 la galerie Trétiakov à Moscou propose une exposition rénovée de l’art du XXe siècle. Avant-garde russe, conceptualisme, performances, sots-art et peinture parfaitement traditionnelle exposent l’histoire de l’art contemporain dans toutes ses tendances majeures.
La galerie Trétiakov est le seul musée d’art national en Russie à avoir une collection d’œuvres d’art du XXe siècle, présentée en permanence, a informé la directrice du musée Irina Lebedeva. Si on se souvient des faits historiques, on doit dire que suite à un arrêté, publié dans le principal organe de presse du parti « Pravda », les œuvres de peintres de l’avant-garde russe ont été exclues à partir de 1936 des expositions de la galerie Trétiakov et du Musée Russe privant ainsi pour un demi-siècle le public de la possibilité de les voir. Les visiteurs n’ont pas l’habitude de percevoir la langue artistique de l’avant-garde du XXe siècle, la plupart des Russes étant éduqués dans les traditions de l’art réaliste, estime Irina Lebedeva. L’exposition rénovée comprend, par exemple, le géant panneau abstrait « Les Baigneuses », créé par Natalie Gontcharova en 1922. Même le spécialistes ne l’ont pas vu. Pendant plus de 50 ans ce panneau, composé de trois grandes toiles, se trouvait dans l’atelier parisien du célèbre couple Gontcharova et Larionov et a été offert il y a 20 ans à la galerie Trétiakov avec d’autres œuvres. Le panneau a demandé une restauration à fond qui a duré 10 ans ! Et voilà qu’enfin « Les Baigneuses » sont exposées. Selon le restaurateur Andreï Goloubeïko, seules les inscriptions de l’auteur Gontcharova ont permis de composer correctement le panneau. Quand on remettait en état cette œuvre, on se cassait la tête à quelle distance l’un de l’autre fallait-il disposer les trois éléments et devait-on ou non encadrer chacun d’eux. Et après restauration, lorsque nous avons réussi à tout assembler correctement, nous avons obtenu ce très beau panneau, où les trois éléments forment une composition parfaite.
Les nouvelles œuvres, qui ont enrichi la composition permanente de la galerie Trétiakov, ont déjà éveillé l’intérêt du public, surtout qu’elles avaient été munies de légendes détaillées, préparées par les spécialistes.
La galerie Trétiakov est le seul musée d’art national en Russie à avoir une collection d’œuvres d’art du XXe siècle, présentée en permanence, a informé la directrice du musée Irina Lebedeva. Si on se souvient des faits historiques, on doit dire que suite à un arrêté, publié dans le principal organe de presse du parti « Pravda », les œuvres de peintres de l’avant-garde russe ont été exclues à partir de 1936 des expositions de la galerie Trétiakov et du Musée Russe privant ainsi pour un demi-siècle le public de la possibilité de les voir. Les visiteurs n’ont pas l’habitude de percevoir la langue artistique de l’avant-garde du XXe siècle, la plupart des Russes étant éduqués dans les traditions de l’art réaliste, estime Irina Lebedeva. L’exposition rénovée comprend, par exemple, le géant panneau abstrait « Les Baigneuses », créé par Natalie Gontcharova en 1922. Même le spécialistes ne l’ont pas vu. Pendant plus de 50 ans ce panneau, composé de trois grandes toiles, se trouvait dans l’atelier parisien du célèbre couple Gontcharova et Larionov et a été offert il y a 20 ans à la galerie Trétiakov avec d’autres œuvres. Le panneau a demandé une restauration à fond qui a duré 10 ans ! Et voilà qu’enfin « Les Baigneuses » sont exposées. Selon le restaurateur Andreï Goloubeïko, seules les inscriptions de l’auteur Gontcharova ont permis de composer correctement le panneau. Quand on remettait en état cette œuvre, on se cassait la tête à quelle distance l’un de l’autre fallait-il disposer les trois éléments et devait-on ou non encadrer chacun d’eux. Et après restauration, lorsque nous avons réussi à tout assembler correctement, nous avons obtenu ce très beau panneau, où les trois éléments forment une composition parfaite.
Les nouvelles œuvres, qui ont enrichi la composition permanente de la galerie Trétiakov, ont déjà éveillé l’intérêt du public, surtout qu’elles avaient été munies de légendes détaillées, préparées par les spécialistes.
