Sberbank a l’intention de recouvrer les fonds investis dans la préparation de la transaction de cession du groupe automobile allemand Opel. Il se propose d’attaquer en dommages et intérêts la société General Motors qui a refusé de vendre l’entreprise automobile à la Russie.
Rappelons que des négociations laborieuses dans le cadre de cette transaction se sont poursuivis pendant 9 mois et ont abouti sur un dossier de 9000 pages notariées et que tout semblait être sur une bonne voie. En partenariat avec le groupe canado-autrichien Magna Sberbank devait devenir propriétaire de 55% d’actions et dépensait par conséquent des sommes importantes pour la préparation du contrat, Les Américains qui avaient promis de céder l’entreprise, ont brusquement changé d’avis. Cela s’est produit en novembre, à quelques jours de la signature des documents.
La décision de la direction de GM a provoqué la colère du gouvernement allemand intéressé au succès des négociations. Les Allemands ont immédiatement demandé de rembourser un emprunt d’un milliard et demi de dollars accordés aux Américains en prévision de la transaction. La Russie a entrepris la même démarche parce que comme partenaire défaillant GM doit assumer la responsabilité de cette volte-face. Si GM refuse de restituer de son plein gré les fonds dépensés dans le cadre de préparation de la transaction, la Russie se prépare à recouvrer son investissement à titre judiciaire, — déclare le président du Conseil d’Administration de Sberbank Guerman Gref :
C’est bien dommage que la transaction n’ait pas eu lieu. Vous savez, c’est un coup porté à l’honneur national. Nous avons pensé accéder par là même aux technologies de pointe dans un secteur économique sensible responsable de diversification. J’étais d’ailleurs certain que cette transaction nous rapporterait de l’argent et donnerait en même temps une impulsion technologique au développement de l’industrie automobile et de l’ensemble des secteurs économiques connexes. Nous avons réellement besoin de ce secteur pour rendre notre économie moins dépendante des matières premières. Mais, malheureusement, l’homme suppose et Dieu dispose. Nous avons subi des pertes et sommes actuellement en négociations avec GM. Nous avons établi la liste de nos coûts et dépens dans le cadre de cette affaire et avons soumis à GM nos propositions concernant le versement de plein gré des dommages et intérêts. Si GM refuse, nous avons l’intention d’aller en justice.
Rappelons que des négociations laborieuses dans le cadre de cette transaction se sont poursuivis pendant 9 mois et ont abouti sur un dossier de 9000 pages notariées et que tout semblait être sur une bonne voie. En partenariat avec le groupe canado-autrichien Magna Sberbank devait devenir propriétaire de 55% d’actions et dépensait par conséquent des sommes importantes pour la préparation du contrat, Les Américains qui avaient promis de céder l’entreprise, ont brusquement changé d’avis. Cela s’est produit en novembre, à quelques jours de la signature des documents.
La décision de la direction de GM a provoqué la colère du gouvernement allemand intéressé au succès des négociations. Les Allemands ont immédiatement demandé de rembourser un emprunt d’un milliard et demi de dollars accordés aux Américains en prévision de la transaction. La Russie a entrepris la même démarche parce que comme partenaire défaillant GM doit assumer la responsabilité de cette volte-face. Si GM refuse de restituer de son plein gré les fonds dépensés dans le cadre de préparation de la transaction, la Russie se prépare à recouvrer son investissement à titre judiciaire, — déclare le président du Conseil d’Administration de Sberbank Guerman Gref :
C’est bien dommage que la transaction n’ait pas eu lieu. Vous savez, c’est un coup porté à l’honneur national. Nous avons pensé accéder par là même aux technologies de pointe dans un secteur économique sensible responsable de diversification. J’étais d’ailleurs certain que cette transaction nous rapporterait de l’argent et donnerait en même temps une impulsion technologique au développement de l’industrie automobile et de l’ensemble des secteurs économiques connexes. Nous avons réellement besoin de ce secteur pour rendre notre économie moins dépendante des matières premières. Mais, malheureusement, l’homme suppose et Dieu dispose. Nous avons subi des pertes et sommes actuellement en négociations avec GM. Nous avons établi la liste de nos coûts et dépens dans le cadre de cette affaire et avons soumis à GM nos propositions concernant le versement de plein gré des dommages et intérêts. Si GM refuse, nous avons l’intention d’aller en justice.
Il ne faut surtout pas espérer que les Américains rendront rapidement l’argent. C’est déjà en novembre que GM a annoncé la restructuration du groupe qui se traduira par la réduction des frais dans les entreprises Opel et la parte de 9500 emplois. Les problèmes que connaît Opel montrent une fois de plus la politique de courte vue pratiquée par ses dirigeants américains qui ne respectent pas leurs engagements. Mais c’est en même temps une bonne leçon pour la Russie. Le gouvernement russe songe déjà à coopérer avec d’autres sociétés automobiles et est en train de repenser la stratégie du développement de l’industrie automobile nationale.