Prenant la parole ce mardi à la réunion du présidium du gouvernement, le Premier ministre Vladimir Poutine a qualifié la destruction du monument aux anciens combattants soviétiques en Géorgie de tentative d’effacer de la mémoire un passé commun.
Il paraît que la direction à Tbilissi est atteinte de marasme et non plus de sclérose. Le Mémorial de la Gloire à Koutaïssi a été dynamité d’une façon barbare le 19 décembre. La hâte était telle que les éclats ont tué accidentellement une fillette de huit ans et sa mère. Ce monument majestueux commémorait des dizaines de milliers de Géorgiens ayant sacrifié leur vie à la lutte commune contre l’asservissement nazi des peuples de l’Union Soviétique et de l’Europe. Le souvenir de la Victoire dans la Grande guerre nationale est sacré et éternel. Personne ne saura jamais l’effacer. D’autant moins une poignée de maniaques à Tbilissi, qui ont souillé les traditions nationales de vénération des ancêtres, les sentiments des anciens combattants géorgiens. C’est ce que disaient les militants de l’opposition géorgienne, qui participaient au meeting de protestation près des décombres du monument détruit.
Le MAE de Russie a qualifié les actions du régime à Tbilissi de blasphème et d’acte de vandalisme d’Etat. La réaction de Moscou officielle a été rapide, profondément humaine et internationale. Le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine a formulé l’initiative :
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Il paraît que la direction à Tbilissi est atteinte de marasme et non plus de sclérose. Le Mémorial de la Gloire à Koutaïssi a été dynamité d’une façon barbare le 19 décembre. La hâte était telle que les éclats ont tué accidentellement une fillette de huit ans et sa mère. Ce monument majestueux commémorait des dizaines de milliers de Géorgiens ayant sacrifié leur vie à la lutte commune contre l’asservissement nazi des peuples de l’Union Soviétique et de l’Europe. Le souvenir de la Victoire dans la Grande guerre nationale est sacré et éternel. Personne ne saura jamais l’effacer. D’autant moins une poignée de maniaques à Tbilissi, qui ont souillé les traditions nationales de vénération des ancêtres, les sentiments des anciens combattants géorgiens. C’est ce que disaient les militants de l’opposition géorgienne, qui participaient au meeting de protestation près des décombres du monument détruit.
Le MAE de Russie a qualifié les actions du régime à Tbilissi de blasphème et d’acte de vandalisme d’Etat. La réaction de Moscou officielle a été rapide, profondément humaine et internationale. Le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine a formulé l’initiative :
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Je pense qu’il est possible de reconstruire ce monument dans la capitale d’un Etat autrefois uni, à Moscou. Il faut que les autorités municipales trouvent un emplacement digne de ce monument. Je compte beaucoup sur le soutien de l’opinion russe et géorgienne à cette initiative. Je suis sûr qu’il se trouvera dans notre pays assez de gens pour collecter des moyens indispensables à l’érection de ce monument à Moscou. Dans ce cas en mémoire des Géorgiens, péris pendant la Grande guerre nationale pour notre Patrie commune.
En Russie le souvenir des soldats péris, le souci des anciens combattants qui sont toujours en vie sont une composante permanente de la politique d’Etat. Le Premier ministre russe a annoncé la décision du gouvernement d’affecter plus de 5,5 milliards de roubles supplémentaires à la construction de logements pour les anciens combattants. Ce programme doit être accompli vers les 65 ans de la Victoire. Encore 5 milliards de $ seront débloqués en 2009 et 2010 pour l’entretien des monuments et mémoriaux au-delà de la Russie.
A quelques heures de la destruction du monument à Koutaïssi le MAE de Géorgie a déclaré « avec le sens des responsabilités » que le pouvoir du pays respectait le souvenir des anciens combattants, et que le Mémorial de la Gloire avait besoin de restauration. A présent à la place du monument dynamité les autorités à Tbilissi planifient de construire un nouveau siège du parlement national. Les favoris du moment s’estiment en droit de voter des décisions étatiques sur les ossements de leurs ancêtres. Il sera correct d’évaluer de telles intentions comme un sacrilège et un cynisme, dont il faudra encore répondre.
En Russie le souvenir des soldats péris, le souci des anciens combattants qui sont toujours en vie sont une composante permanente de la politique d’Etat. Le Premier ministre russe a annoncé la décision du gouvernement d’affecter plus de 5,5 milliards de roubles supplémentaires à la construction de logements pour les anciens combattants. Ce programme doit être accompli vers les 65 ans de la Victoire. Encore 5 milliards de $ seront débloqués en 2009 et 2010 pour l’entretien des monuments et mémoriaux au-delà de la Russie.
A quelques heures de la destruction du monument à Koutaïssi le MAE de Géorgie a déclaré « avec le sens des responsabilités » que le pouvoir du pays respectait le souvenir des anciens combattants, et que le Mémorial de la Gloire avait besoin de restauration. A présent à la place du monument dynamité les autorités à Tbilissi planifient de construire un nouveau siège du parlement national. Les favoris du moment s’estiment en droit de voter des décisions étatiques sur les ossements de leurs ancêtres. Il sera correct d’évaluer de telles intentions comme un sacrilège et un cynisme, dont il faudra encore répondre.