L'Ouzbékistan veut surmonter ses divergences avec la Russie (président)

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L'Ouzbékistan fait grand cas de ses liens historiques avec la Russie et accepte d'examiner les problèmes bridant les relations entre les deux pays, a déclaré à Tachkent le président ouzbek Islam Karimov.

L'Ouzbékistan fait grand cas de ses liens historiques avec la Russie et accepte d'examiner les problèmes bridant les relations entre les deux pays, a déclaré à Tachkent le président ouzbek Islam Karimov lors d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous avons la possibilité d'évoquer les questions qui entravent nos relations et donnent matière à des spéculations tendancieuses", a-t-il affirmé, ajoutant que la visite du chef de la diplomatie russe était "opportune et attendue de longue date".

Une crise diplomatique oppose actuellement les deux pays, Moscou cherchant à implanter une nouvelle base militaire au Kirghizstan voisin, ce que les autorités ouzbèkes considèrent comme une tentative de renforcer la présence russe en Asie centrale.

L'Ouzbékistan, qui fait partie de l'Organisation du traité de sécurité collective (organisation  militaire fondée par plusieurs pays membres de la CEI autour de la Russie) a en outre refusé en juin dernier de signer le document prévoyant la formation d'une force commune de réaction rapide.

"Nous sommes toujours ouverts à la Russie et attachons beaucoup d'importance à nos liens historiques, ainsi qu'à la confiance accordée au peuple russe en Ouzbékistan", a souligné M.Karimov.

Il a rappelé que le potentiel de la coopération bilatérale était tellement riche que Moscou et Tachkent avaient le devoir de l'utiliser. Selon le chef de l'Etat ouzbek, les problèmes et les contradictions surgissant en Asie centrale "tiennent à l'évolution rapide de la situation dans la région".

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