Les autorités russes démentent les affirmations du renseignement britannique MI6 selon lesquelles la position de Moscou autour de l'Irak aurait contraint les pays occidentaux à intervenir militairement en 2003, a annoncé le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko.
John Sawers, ancien conseiller diplomatique de Tony Blair et président actuel du MI6, a déclaré le 10 décembre dernier que la Russie avait empêché le règlement pacifique du problème irakien, ce qui aurait forcé la coalition occidentale à déclarer la guerre à Bagdad.
Moscou, détenteur du droit de veto à l'ONU, a bloqué les "sanctions intelligentes" proposées par Londres à l'été 2001, mesures destinées à ébranler le gouvernement du pays sans affecter le bien-être de la population. D'après M.Sawers, ces sanctions auraient pu éviter le déclenchement de la guerre.
Selon le diplomate russe, les "sanctions intelligentes" n'auraient entraîné aucune amélioration de la situation explosive entourant l'Irak, car elles visaient de fait à pérenniser l'embargo décrété contre ce pays au motif qu'il produisait des armes de destruction massive.
John Sawers, ancien conseiller diplomatique de Tony Blair et président actuel du MI6, a déclaré le 10 décembre dernier que la Russie avait empêché le règlement pacifique du problème irakien, ce qui aurait forcé la coalition occidentale à déclarer la guerre à Bagdad.
Moscou, détenteur du droit de veto à l'ONU, a bloqué les "sanctions intelligentes" proposées par Londres à l'été 2001, mesures destinées à ébranler le gouvernement du pays sans affecter le bien-être de la population. D'après M.Sawers, ces sanctions auraient pu éviter le déclenchement de la guerre.
Selon le diplomate russe, les "sanctions intelligentes" n'auraient entraîné aucune amélioration de la situation explosive entourant l'Irak, car elles visaient de fait à pérenniser l'embargo décrété contre ce pays au motif qu'il produisait des armes de destruction massive.
"Nous avons souvent déclaré que les informations concernant la présence d'armes de destruction massive en Irak n'étaient pas avérées et que le Conseil de sécurité de l'Onu ne devait pas leur accorder de crédit en votant de nouvelles sanctions contre Bagdad", a rappelé le diplomate.
"Afin de régler ce problème, la Russie a proposé d'envoyer sur place des inspecteurs de l'Onu et de prendre la décision définitive en se fondant sur leurs conclusions. Or, les gouvernements américain et britannique ont fait fi de l'opinion de Moscou", a précisé M.Nesterenko.
"Afin de régler ce problème, la Russie a proposé d'envoyer sur place des inspecteurs de l'Onu et de prendre la décision définitive en se fondant sur leurs conclusions. Or, les gouvernements américain et britannique ont fait fi de l'opinion de Moscou", a précisé M.Nesterenko.