La Russie et l’OTAN aménageront un système intégré de défense antimissile d’ici 2020, a dit le secrétaire général de l’OTAN ayant pris la parole à l’Institut d’Etat des relations internationales à Moscou.
Le projet de troisième région de positionnement ABM a été présenté par l’administration Bush. Il était prévu de déployer d’ici 2013 dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar en Tchéquie. Cependant, la Russie s’opposait au déploiement des antimissiles aux frontières russes ayant considéré ces projets comme une menace à la sécurité de la Russie.
Le nouveau président américain Barack Obama a décliné ce schéma. Il a déclaré le 17 septembre que Washington aménagerait un nouveau système ABM innovant et moins onéreux. Il n’y aura pas de troisième région de positionnement en Europe et les antimissiles seront installés à bord de navires. Le secrétaire général de l’OTAN a soutenu résolument les initiatives d’Obama. Selon lui, le projet américain suppose la participation de tous les alliés atlantistes et sera réalisé dans le cadre de l’alliance. Rasmussen voudrait bien que le système soit développé en coopération avec la Russie.
L’expert de l’Institut des relations internationales Artem Malguine a dit à notre correspondant que les délais fixés par Rasmussen étaient irréels.
Le projet de troisième région de positionnement ABM a été présenté par l’administration Bush. Il était prévu de déployer d’ici 2013 dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar en Tchéquie. Cependant, la Russie s’opposait au déploiement des antimissiles aux frontières russes ayant considéré ces projets comme une menace à la sécurité de la Russie.
Le nouveau président américain Barack Obama a décliné ce schéma. Il a déclaré le 17 septembre que Washington aménagerait un nouveau système ABM innovant et moins onéreux. Il n’y aura pas de troisième région de positionnement en Europe et les antimissiles seront installés à bord de navires. Le secrétaire général de l’OTAN a soutenu résolument les initiatives d’Obama. Selon lui, le projet américain suppose la participation de tous les alliés atlantistes et sera réalisé dans le cadre de l’alliance. Rasmussen voudrait bien que le système soit développé en coopération avec la Russie.
L’expert de l’Institut des relations internationales Artem Malguine a dit à notre correspondant que les délais fixés par Rasmussen étaient irréels.
Si la Russie et l’OTAN se considèrent comme amis et partenaires, pourquoi ne pas s’opposer en commun aux défis et menaces ? Or, ce n’est qu’une idée stratégique formulée, heureusement, par le Secrétaire général. Il est prévu de la réaliser d’ici 2020, c’est un pronostic trop optimiste.
Rasmussen a rassuré les chercheurs et les futurs diplomates russes ayant dit que l’OTAN n’agresserait jamais la Russie. Il a même promis que l’OTAN prendrait en considération l’opinion de la Russie et sa sécurité dans l’élargissement de l’alliance.
Le représentant permanent russe à l’OTAN Dmitri Rogozine a souligné aujourd’hui que l’Occident ne ferait que gagner en prenant en considération les intérêts de la Russie, grande puissance européenne.
Rasmussen a rassuré les chercheurs et les futurs diplomates russes ayant dit que l’OTAN n’agresserait jamais la Russie. Il a même promis que l’OTAN prendrait en considération l’opinion de la Russie et sa sécurité dans l’élargissement de l’alliance.
Le représentant permanent russe à l’OTAN Dmitri Rogozine a souligné aujourd’hui que l’Occident ne ferait que gagner en prenant en considération les intérêts de la Russie, grande puissance européenne.