La Russie et les États-Unis termineront, probablement, les négociations sur le nouvel accord START déjà cette semaine, supposent des sources à Moscou.
Une série d’experts russes interrogés par "Interfax", ont exprimé l'opinion que les négociations russo-américaines à Genève touchaient à leur fin et, probablement, on pouvait attendre la signature de l'accord START à la fin de la semaine dans une des capitales européennes. Cependant, cette information n'a pas reçu de confirmation officielle.
Vendredi passé, au Ministère des Affaires étrangères de Russie, les journalistes ont été informés que les négociations entre la Russie et les États-Unis sur le nouvel accord sur la réduction des armes stratégiques offensives à Genève seraient continuées cette semaine. Le document, qui remplacera l’accord START-1, dont la validité a expiré le 5 décembre 2009, couronnera les négociations. À Moscou et Washington, on a souligné plus d'une fois que les négociations sur le nouvel accord START devaient s'achever avant la fin de cette année. Le vice-directeur de l'Institut des États-Unis et du Canada Pavel Zolotarev a déclaré dans l'interview à notre station de radiodiffusion que l'optimisme de ceux qui affirment que l’accord sera quand même signé dans l'immédiat, est fondé, avant tout, sur la volonté politique des présidents des deux pays.
"A en juger par les faits, il existe une compréhension mutuelle et un respect des préoccupations de chacune des parties. Autant qu’on puisse juger, il y avait quelques questions en suspens, pour la plupart, concernant les chiffres de la réduction des vecteurs. Il parait qu’on a réussi à rapprocher au maximum les chiffres. Il reste des questions concernant l’échange de données télémétriques, et peut-être, la quantité des inspections. Ces questions, évidemment, demandent déjà une décision politique. Et, sans aucun doute, elle sera prise. Mais le principal, probablement, en dehors de la volonté politique des présidents, c’est la compréhension de ce fait de la part des deux parties : cet accord est nécessaire. Non seulement il est nécessaire à la Russie et aux États-Unis, mais aussi pour le régime de la résistance à la prolifération de l'arme nucléaire. Et la conférence de l'année prochaine sur l'exécution du traité de non-prolifération de l'arme nucléaire est un puissant facteur stimulant pour signer le plus tôt possible ce document, et pour montrer au monde entier que la Russie et les États-Unis progressent vers la réduction successive des arsenaux nucléaires", — a souligné le scientifique russe.
Une série d’experts russes interrogés par "Interfax", ont exprimé l'opinion que les négociations russo-américaines à Genève touchaient à leur fin et, probablement, on pouvait attendre la signature de l'accord START à la fin de la semaine dans une des capitales européennes. Cependant, cette information n'a pas reçu de confirmation officielle.
Vendredi passé, au Ministère des Affaires étrangères de Russie, les journalistes ont été informés que les négociations entre la Russie et les États-Unis sur le nouvel accord sur la réduction des armes stratégiques offensives à Genève seraient continuées cette semaine. Le document, qui remplacera l’accord START-1, dont la validité a expiré le 5 décembre 2009, couronnera les négociations. À Moscou et Washington, on a souligné plus d'une fois que les négociations sur le nouvel accord START devaient s'achever avant la fin de cette année. Le vice-directeur de l'Institut des États-Unis et du Canada Pavel Zolotarev a déclaré dans l'interview à notre station de radiodiffusion que l'optimisme de ceux qui affirment que l’accord sera quand même signé dans l'immédiat, est fondé, avant tout, sur la volonté politique des présidents des deux pays.
"A en juger par les faits, il existe une compréhension mutuelle et un respect des préoccupations de chacune des parties. Autant qu’on puisse juger, il y avait quelques questions en suspens, pour la plupart, concernant les chiffres de la réduction des vecteurs. Il parait qu’on a réussi à rapprocher au maximum les chiffres. Il reste des questions concernant l’échange de données télémétriques, et peut-être, la quantité des inspections. Ces questions, évidemment, demandent déjà une décision politique. Et, sans aucun doute, elle sera prise. Mais le principal, probablement, en dehors de la volonté politique des présidents, c’est la compréhension de ce fait de la part des deux parties : cet accord est nécessaire. Non seulement il est nécessaire à la Russie et aux États-Unis, mais aussi pour le régime de la résistance à la prolifération de l'arme nucléaire. Et la conférence de l'année prochaine sur l'exécution du traité de non-prolifération de l'arme nucléaire est un puissant facteur stimulant pour signer le plus tôt possible ce document, et pour montrer au monde entier que la Russie et les États-Unis progressent vers la réduction successive des arsenaux nucléaires", — a souligné le scientifique russe.
Ce n'est pas exclu que le nouvel accord START soit entièrement préparé avant la rencontre des présidents Dmitri Medvedev et Barack Obama prévue pour le 18 décembre à Copenhague pendant la conférence de l'ONU sur le changement du climat.