Le 14 décembre, le jour du vingtième anniversaire de la mort d'Andreï Sakharov, la conférence Internationale «Les idées de Sakharov aujourd'hui» s'est ouverte à Moscou. «Nous voulons que les opinions et les idées de l'académicien soviétique fassent partie de la vie publique et politique d'aujourd'hui», — a dit dans l'interview à «la Voix de la Russie» l’un des organisateurs de la conférence Sergei Loukachevsky, directeur du Musée et du centre public qui porte le nom de Sakharov.
"Les idées de Sakharov ont connu un phénomène intéressant. Elles se sont déjà tellement enracinées dans notre vie, qu’elles sont devenues naturelles à tel point qu'on a commencé à oublier que c’est Andreï Sakharov qui était un des premiers à avoir diffusé ces idées simples, mais très importantes. À savoir, que notre monde est global, que tout y est lié, que les pays, même s’il existe entre eux quelques contradictions et conflits, assument en tout cas une responsabilité commune pour le monde, l'humanité, le progrès. D'autre part, — est c’est aussi quelque chose d’important, que Sakharov défendait toujours, — les gens ordinaires, les citoyens de tous les pays peuvent, eux aussi, et doivent prendre part à la solution des problèmes globaux. Les droits de l’homme ne sont pas l'affaire intérieure de quelque pays. Il s’agit des problèmes qui inquiètent et doivent inquiéter différents gens dans le monde entier".
Au fond, les idées de Sakharov ont été à la base du mouvement de défense des droits de l'homme non seulement russe, mais aussi international, trouve Sergei Loukachevsky. Sakharov était l'animateur de la conception de la sécurité internationale élaborée à Helsinki qui a fait naitre l'OSCE et d'autres structures.
La conférence actuelle de Moscou est appelée à donner naissance à une plus large discussion publique des idées de Sakharov en Russie et au-delà de ses frontières. Y prennent part non seulement des personnalités publiques russes, mais aussi des défenseurs des droits de l'homme des autres pays du monde. Plusieurs d'entre eux étaient amis et collègues de l'académicien Sakharov. Le commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l’homme Tomas Hammarberg est un coorganisateur de la conférence.
"Les idées de Sakharov ont connu un phénomène intéressant. Elles se sont déjà tellement enracinées dans notre vie, qu’elles sont devenues naturelles à tel point qu'on a commencé à oublier que c’est Andreï Sakharov qui était un des premiers à avoir diffusé ces idées simples, mais très importantes. À savoir, que notre monde est global, que tout y est lié, que les pays, même s’il existe entre eux quelques contradictions et conflits, assument en tout cas une responsabilité commune pour le monde, l'humanité, le progrès. D'autre part, — est c’est aussi quelque chose d’important, que Sakharov défendait toujours, — les gens ordinaires, les citoyens de tous les pays peuvent, eux aussi, et doivent prendre part à la solution des problèmes globaux. Les droits de l’homme ne sont pas l'affaire intérieure de quelque pays. Il s’agit des problèmes qui inquiètent et doivent inquiéter différents gens dans le monde entier".
Au fond, les idées de Sakharov ont été à la base du mouvement de défense des droits de l'homme non seulement russe, mais aussi international, trouve Sergei Loukachevsky. Sakharov était l'animateur de la conception de la sécurité internationale élaborée à Helsinki qui a fait naitre l'OSCE et d'autres structures.
La conférence actuelle de Moscou est appelée à donner naissance à une plus large discussion publique des idées de Sakharov en Russie et au-delà de ses frontières. Y prennent part non seulement des personnalités publiques russes, mais aussi des défenseurs des droits de l'homme des autres pays du monde. Plusieurs d'entre eux étaient amis et collègues de l'académicien Sakharov. Le commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l’homme Tomas Hammarberg est un coorganisateur de la conférence.