Le nouveau système de sécurité ne doit pas être euratlantique mais eurasiatique (Bordiouja)

© RIA Novosti . Alexander AltmanBordiouja
Bordiouja - Sputnik Afrique
S'abonner
Une nouvelle structure de sécurité internationale ne doit pas être euratlantique, mais eurasiatique, a déclaré Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).

Une nouvelle structure de sécurité internationale ne doit pas être euratlantique, mais eurasiatique, a déclaré mercredi dans une interview à RIA Novosti Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).

"Les Etats qui attirent aujourd'hui l'attention de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), notamment les Etats d'Asie centrale, doivent, à mon avis, participer au Traité dont le projet nous examinons aujourd'hui", a indiqué M.Bordiouja qui participe à la conférence internationale intitulée "Vers une nouvelle architecture de sécurité européenne" qui se déroule à Londres.

Consacrée à l'examen du projet russe de Traité pour la sécurité européenne, cette conférence est organisée par l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres, le club de discussion Valdaï et RIA Novosti.
 
Le président Medvedev a formulé en juin 2008 à Berlin l'idée d'un traité de sécurité en Europe dont les piliers sont le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats, le non-recours à la force armée, le contrôle des armements et le principe selon lequel aucune organisation internationale n'a le droit exclusif d'assurer la sécurité en Europe.

Le 29 novembre dernier, le projet de Traité pour la sécurité européenne a été publié sur le site du président de la Fédération de Russie. Le lendemain, le document a été remis pour examen aux partenaires européens.

Le document prévoit notamment que les pays signataires du Traité puissent considérer une attaque armée contre un autre Etat membre comme une attaque perpétrée contre eux-mêmes et se prêtent un soutien militaire, interdit aux pays signataires de prendre des engagements contraires aux principes du Traité.

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала