La Russie et le Vatican ont convenu d’établir des relations diplomatiques pleines et entières. C’est ce qui a été annoncé au cours de la visite à Rome du président Dimitri Medvedev, où il avait rencontré le pape Benoît XVI. En clair, ces relations ne passeront plus par de simples représentations diplomatiques, mais par une ambassade russe auprès du Saint Siège et une nonciature à Moscou.
Les relations diplomatiques entre la Russie et le Saint-Siège remontent au XVe siècle. Des relations officielles avec le Vatican ont été établies par Moscou en 1816. Dans 50 ans elles ont été suspendues pour près de 30 ans. La deuxième rupture des relations diplomatiques s’est produite pour des raisons compréhensibles après la révolution de 1917 en Russie. Après une longue pause elles ont été rétablies en 12990 au niveau des représentations. Or les rapports entre l’Eglise orthodoxe russe et le Vatican se sont empiré précisément en cette période, l’Eglise catholique se livrant au prosélytisme dans le pays. Des éparchies catholiques ont été ouvertes en territoire de Russie sans l’accord préliminaire de l’Eglise orthodoxe russe. Celle-ci a su résister à ses tendances. Voici ce qu’a noté l’archevêque Hilarion en charge des relations extérieures au Patriarcat de Moscou :
L’Eglise orthodoxe russe se trouve en dialogue permanent avec l’Eglise catholique. Je rappelle que notre Eglise n’est pas uniquement celle de la Russie, mais aussi de l’Ukraine, Bélarus, Moldavie, pays Baltes, Etats d’Asie Centrale. Des problèmes existent que nous devons résoudre. Avant tout celui de l’Ukraine Occidentale, où la tension persiste dans les rapports entre orthodoxes et gréco-catholiques persiste.
Les relations diplomatiques entre la Russie et le Saint-Siège remontent au XVe siècle. Des relations officielles avec le Vatican ont été établies par Moscou en 1816. Dans 50 ans elles ont été suspendues pour près de 30 ans. La deuxième rupture des relations diplomatiques s’est produite pour des raisons compréhensibles après la révolution de 1917 en Russie. Après une longue pause elles ont été rétablies en 12990 au niveau des représentations. Or les rapports entre l’Eglise orthodoxe russe et le Vatican se sont empiré précisément en cette période, l’Eglise catholique se livrant au prosélytisme dans le pays. Des éparchies catholiques ont été ouvertes en territoire de Russie sans l’accord préliminaire de l’Eglise orthodoxe russe. Celle-ci a su résister à ses tendances. Voici ce qu’a noté l’archevêque Hilarion en charge des relations extérieures au Patriarcat de Moscou :
L’Eglise orthodoxe russe se trouve en dialogue permanent avec l’Eglise catholique. Je rappelle que notre Eglise n’est pas uniquement celle de la Russie, mais aussi de l’Ukraine, Bélarus, Moldavie, pays Baltes, Etats d’Asie Centrale. Des problèmes existent que nous devons résoudre. Avant tout celui de l’Ukraine Occidentale, où la tension persiste dans les rapports entre orthodoxes et gréco-catholiques persiste.
Dans les années 90 du siècle dernier dans de nombreuses régions d’Ukraine occidentale les gréco-catholiques se sont emparés par la force des églises orthodoxes. Au cours de sa récente visite en Ukraine le Patriarche Cyrille a pu constater que les paroissiens orthodoxes devaient prier dans des locaux mal adaptés pour cela. Depuis la situation ne s’y est pas améliorée, l’opposition des croyants de différentes confessions étant attisée depuis Kiev. Mais il n’y a pas de raisons d’accuser de cela le Vatican. Une tension existe qu’on doit éliminer. Alors seulement, estime-t-on au Patriarcat de Moscou, ou pourrait parler d’une rencontre entre le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies et le Pape. Tous les deux ayant pris récemment leurs fonctions, ils exprimaient leur volonté de se rencontrer au fur et à mesure que les obstacles seraient levés.
A présent il s’agit d’ouvrir un dialogue direct entre les deux Eglises. Cette année un ensemble architectural dans la ville italienne de Bari a été transmis à la Russie ce qui améliore les l’atmosphère pour le développement des rapports. Dans ce contexte les chances des contacts religieux au sommet augmentent.
A présent il s’agit d’ouvrir un dialogue direct entre les deux Eglises. Cette année un ensemble architectural dans la ville italienne de Bari a été transmis à la Russie ce qui améliore les l’atmosphère pour le développement des rapports. Dans ce contexte les chances des contacts religieux au sommet augmentent.
