Clinton qualifie de constructif son entretien avec Lavrov

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La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré devant les journalistes à Bruxelles qu'elle venait d'avoir un entretien constructif avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré vendredi devant les journalistes à Bruxelles qu'elle venait d'avoir un entretien constructif avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en marge de la réunion ministérielle du Conseil Russie-Otan.

"Nous avons eu avec M.Lavrov un entretien constructif qui se focalisait sur les armements offensifs (START)", a-t-elle dit.

Signé en 1991, l'actuel Traité russo-américain sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs (START-1) (qui expire le 5 décembre 2009) engage Washington et Moscou à réduire le nombre d'ogives nucléaires à 6.000 et celui de vecteurs à 1.600 unités pour chaque partie.

En 2002, la Russie et les Etats-Unis ont conclu à Moscou un traité supplémentaire visant à ramener le nombre de charges nucléaires opérationnelles à 1.700-2.200 pour chaque partie contractante. Ce traité devait être réalisé d'ici 2012.

Réunis en juillet 2009 à Moscou, les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama ont signé un document notifiant leur intention de réduire le nombre de têtes nucléaires dans une fourchette de 1.500-1.675 unités pour chacune des parties, ainsi que la quantité des vecteurs (de 500-1.100 unités).

Après une rencontre à New York en septembre dernier les leaders de la Russie et des Etats-Unis (les deux pays détiennent 90% des stocks d'armes nucléaires dans le monde) ont exprimé l'espoir que les négociateurs réussiraient à préparer un nouveau traité START avant l'expiration du traité en vigueur signé en 1991.

Vendredi, lors d'un entretien téléphonique, MM.Medvedev et Obama, ont passé en revue la préparation du nouveau traité sur les armements offensifs stratégiques et ont convenu de continuer de coopérer dans l'esprit du Traité START après son expiration, ainsi que d'assurer l'entrée en vigueur du nouveau traité.

Répondant à la question de savoir si elle a soulevé le problème de la sécurité de la Géorgie à la réunion ministérielle du Conseil Russie-Otan, la chef de la diplomatie américaine a souligné que les Etats-Unis "ne reconnaîtraient jamais l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie et qu'ils attendaient de la Russie des actions conjointes avec la communauté internationale en vue d'un "règlement négocié de la situation".

La Russie a reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud après une offensive de Tbilissi en août dernier contre l'Ossétie du Sud, l'armée géorgienne ayant détruit Tskhinvali, la capitale, et tué des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

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